Pourquoi sommes-nous condamnés à l’impuissance, condamnés à pleurer sans fin au son de « plus jamais ça » larmoyants et de jérémiades hypocrites ? Parce-que jamais nous n’arrachons le mal à la racine « hinc et nunc » (ici et maintenant).
« Ni l’existence d’un consentement civil – tel que celui donné au mariage, ou à la conclusion d’un PACS, ou encore par la rédaction d’un contrat préalable par lesquelles les parties conviendraient de relations et les décriraient –, par exemple le “consentement” à un acte de prostitution en échange d’une somme d’argent – ne peuvent permettre de présumer l’existence d’un consentement. »
Comment peut-on se dire communiste, socialiste, féministe, écologiste… et ne pas s’opposer, cette fois frontalement et radicalement, à cette visée guerrière ?
C'est « tout simple » et pourtant c'est indicible et inaudible et invisible, et pourtant c'est ce dont nous avons absolument besoin, il faut respecter la vie humaine car humaine et toutes nos richesses et nos connaissances et nos forces devraient tendre à cela.
Le privé est politique. On ne peut pas penser la question de la justice et de la répression pénale des violences sexuelles sans penser la construction de la citoyenneté et de l'Etat au prisme du genre.
La vraie question n’est pas de savoir si la loi sur le viol doit être modifiée mais comment elle doit l’être. Ça ne suffira pas, de modifier la loi, mais cela peut engager un processus vertueux, un début. Il y aura au minimum une vertu pédagogique. Et je le pense, un mieux pour les victimes.
Non ce n’est pas être « une conne » que de dire soutenir le mouvement Femmes Vie Liberté en Iran et de s’opposer ici à la stigmatisation constante des musulmanes de France. C’est au contraire une tentative bienvenue, peut-être maladroitement exprimée, de faire à la fois la part des choses et de soutenir des opprimées ici et là-bas.
C'est bien compris que cette grande douleur, puis cette furie vengeresse, se sont rapidement transformées en une "guerre de civilisation", le plus terrible, le plus sanglant, le plus écœurant oxymore du monde ressurgi des tréfonds du XXe siècle. Un massacre des innocents, même si vous martelez que personne n'est innocent.
D'une Gisèle à l'autre, ce que « l'affaire de Mazan » et sa médiatisation nous invitent à penser, ce que nous pouvons et devons en faire, nous féministes, nous professionnel·les confronté·es chaque jour aux affaires de violences sexuelles, dans le respect des victimes.
Les oppresseurs sont les mêmes, ils sont communs même s’ils changent de visages en fonction des « points de vue ». Leur trouille de voir non seulement une union des luttes mais surtout une union des objectifs de ces luttes est intense, et à juste titre, dirais-je, car nous avons désormais une force immense entre nos mains.