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Dans le seul but de se protéger personnellement, et non pas dans celui de de protéger la société, les magistrats abusent du recours aux expertises psychiatriques, qu’ils réfutent pourtant pour eux-mêmes.
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C'est par ces mots qu'un détenu a été invité à se défaire de la plus grande partie de ses maigres biens, de ses livres, documents de travail, papiers personnels, correspondances et manuscrits accumulés en 9 années de détention...
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Habitué à la lutte contre toutes les atteintes au droits et à la dignité des personnes, je pouvais encore entendre l'indifférence, voire même l'approbation, face aux atteintes portées aux personnes détenues. Cela ne faisait que renforcer ma détermination. Mais le témoignage de cet enfant de 10 ans entendu ce matin sur RMC me lève le cœur.
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le GENEPI, une association qui intervient depuis quarante deux ans en détention voit ses bénévoles interdits d'accès dans les prisons. La direction de l'administration pénitentiaire (DAP), qui est l'une des cinq directions du ministère de la justice stoppe brutalement sa subvention à l'association compromettant par là même sa survie.
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Trop souvent par décision d'un magistrat, plus souvent encore faute de moyens allégués par les services pénitentiaires et les forces de l'ordre, les personnes détenues sont privées du droit de se rendre au chevet d'un parent en fin de vie ou à ses obsèques. Peine d'inhumanité s'il en est, dans ce temple de l'inhumanité qu'est la prison.
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La mise en ligne d'une vidéo montrant un élève menaçant son enseignante avec une arme ; les très nombreux commentaires, en particulier politiques, qu'elle a suscité ; ainsi que le hashtag #PasdeVague ; m'amènent à m'interroger sur cette confusion qui semble exister entre autorité et autoritarisme.
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Le titre de ce billet est celui du nouveau dossier paru dans Dedans-Dehors N° 101 d'octobre, la revue de l'OIP. Ce numéro fait écho à mon billet d'hier. L'absence d'humanisme aboutit toujours aux mêmes conséquences
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Dans sa circulaire du 19 janvier 2017 détaillant le décret n° 2016-1222 du 14 septembre 2016, le garde des sceaux, ministre de la justice juge utile de rappeler que « L’incarcération de la personne condamné nécessite que le maintien des liens avec sa famille soit assuré ». Et pourtant...
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Non contente de prendre des mesures tardives, après que des détenus aient dû saisir le tribunal administratif, pour se débarrasser d'une infestation par des punaises de lit, l'administration de la maison d'arrêt de Colmar transfère des détenus sur toute la région. Sans doute pour disséminer les insectes.
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Dans un billet du 5 août «Gaspard : noir, homosexuel, détenu, bientôt libéré puis expulsé...», j'alertais sur le cas de ce jeune homme qui à l'issue de six années de prisons allait être expulsé. Il semble aujourd'hui que cette issue soit fortement probable...