C’est une vieille rengaine que Nicolas Sarkozy nous avait déjà servie froide lors de son discours de Dakar. C’était, ce jour-là, la vision d’une Afrique qui n’était « pas entrée dans l’histoire » et qu’un groupe d’historiens avait identifié à un « déni d’histoire ».
Les usages multiples dont la figure de Barak Obama a été l’objet ne lassent pas de surprendre et la façon dont Nicolas Sarkozy a surfé sur la vague consécutive aux élections américaines semble plus que jamais nourrir la confusion. Elle entretient un parallèle paradoxal entre une vision mystique de l’histoire républicaine et une perception fantasmée de l’histoire américaine. Un mot semble ici faire le lien entre ces différentes histoires : le « communautarisme ». Et il n’est pas inutile d’en rappeler le contexte d’émergence et le sens politique.
Le centième anniversaire de Claude Lévi-Strauss (vendredi 28 novembre) a été l’occasion de rééditer certains de ses textes et de célébrer l’apport de l’un des plus grands penseurs du XXe siècle.