Espace de contestation et de provocation pour faire vivre l'insoumission contre les chants de sirènes des toutologues, de publicistes qui forment les PME (Politiques, les Médias, Experts) de la pensée1…
indigente.
L'onde précaire qui déshumanise Haïti repose sur une ''Résiliance'' qui déforme la conscience collective et empêche à ceux qui ont le savoir de le contextualiser pour agir sur les précarités provoquées et les incertitudes induites. Toute l'intelligence est de trouver la voie pour embraser l'imaginaire du collectif et sortir de ce cycle réglé par l'indigence.
Cet article est une republication, il a été publié en novembre 2018 sur le blogue Integrale qui a été récemment victime d'un bug détruisant une bonne partie de ses fichiers. Je le republie ici pour de raisons historiques.
Comment croire au rayonnement de la culture dans un écosystème sous le coup d'un enfumage qui consacre le succès de la criminalité ? Comment sortir de la recherche effrénée du Spleen du Minimum Insignifiant Cultivé ? Mistral gagnant de ceux et celles promus et médiatisés. Voici un théorème et une équation pur dire l'intelligible contexte des écosystèmes défaillants.
D'un côté, la nature comme modèle d'intelligence du haut de ses 3.8 milliards d'années d'innovation, malgré les turbulences,les violences, les errances, le chaos et l'instabilité. D'un autre, Haïti, 217 ans d'indigence, de réussite précaire, d'éloge de la servitude, de la laideur et de la médiocrité. Et si Haïti se mettait à l’école de la nature.
Un blues lancinant rythme à fleur de peau la mémoire de ma douleur devant les faits relatifs aux migrants haïtiens au Texas. Mais l'indigence de ces évènements ne saurait occulter le chant de la PoÉthique. Il doit, au contraire, se répandre comme une semence résistante dont la germination fera éclore un leadership humaniste capable de guider Haïti vers une terre effective de dignité et de liberté.
Louis Armstrong a livré avec sa trompette, sa voix et son sourire des émotions qui auréolent l’humanité d’une éclatante dignité. L‘un de ses titres est un hymne pétillant à la vie. Le texte renvoie à un arc narratif dans lequel reviennent les motifs structurants de l’apprentissage et de la transmission, de la générosité et de la reconnaissance comme une écologie célébrant l'intelligence du vivant.
Les récents progrès technologiques imposent l'Intelligence Artificielle (IA) comme le paradigme performant de l'innovation. Mais l'IA menace certains territoires de l'intelligence humaine ; notamment ceux qui, en résonance avec l'indigence universelle sous l’improbable stratégie d'un management précaire et pressé, glissent vers cet Impensé Analytique dont l’acronyme parodie paradoxalement l’IA.
Les peuples intelligents se réinventent dans les défaillances de leur écosystème. D’autres, indigents, incapables d’apprendre de leur contexte, errent dans les basses eaux culturelles au gré de l’assistance humanitaire et trépignent à vivre, par la fuite, dans les rêves des autres. Pourtant, Là où se forge un engagement authentique, s’enflamme toujours une énergie libératrice et transformatrice.
Un lecteur assidu m'a fait remarquer que le texte "Épitre aux imposteurs" aurait dû s'appeler "Catastrophes et Indigences". Il va sans dire que ce titre sonne très juste dans le contexte actuel. Alors je me permets de le contextualiser avec un paragraphe extrait du texte et avec une image à l'appui.