L'étude "Du Bidonville à la ville : vers la "vie normale"?", financée par la DIHAL Délégation interministérielle à l’hébergement et l’accès au logement et la Fondation Abbé Pierre, réalisée par Trajectoires et à laquelle j'ai contribuée est dispo. 6 mois de rencontres et de belles histoires pour montrer que l'on peut sortir d'un bidonville, s'insérer et mener une vie normale.
Depuis que je vais à Calais, je ne sais quoi penser. Je ne sais quoi raconter. Alors je fais des listes. Des listes pour me souvenir. Des listes de visages, de prénoms, d’images, d’odeur.
Par evangelinemd
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Depuis que je vais à Calais, je ne sais quoi penser. Je ne sais quoi raconter. Alors je fais des listes. Des listes pour me souvenir. Des listes de visages, de prénoms, d’images, d’odeur.
Une semaine dans le nord du Liban auprès des déplacés Syriens. Partir pour être au début de l’histoire, si un début existe, pour comprendre ce qui se déroule ailleurs. Une semaine à Calais auprès des exilés. Arriver au bout, si un bout existe, pour comprendre les rêves et le désespoir.
A l'arrivée, essayer encore de comprendre.
Retour d’une petite semaine dans le nord du Liban aux côtés d’une association qui intervient auprès des déplacés Syriens. Un pays où aujourd’hui vit un réfugié pour trois Libanais. Un pays à bout.
Partir pour être au début de l’histoire, si un début existe, pour comprendre ce qui se déroule ailleurs. Revenir avec de l’incompréhension, de la crainte pour la suite, et mille questions.
Arriver le matin, lorsque les corps se reposent des longues nuits d’attente et d’espérance. Errer dans le silence et le calme, siroter un café au lait sucré, ne rien faire de précis.