Pour le théoricien communiste italien, le journalisme a été une pratique militante autant qu’un champ de réflexion sur la « nouvelle intellectualité » à forger pour faire pièce à l’ordre social en vigueur.
«L’Anthropocène», publié par Michel Magny dans la collection «Que sais-je ?», éclaire le chaos climatique en cours, et pointe l’ordre social et productif qui en est la cause. Ce qui est accablant, plus que le constat, est l’illusion propagée par l’écrasante majorité de la classe politique, selon laquelle un simple aménagement de cet ordre suffira.
Dans son livre sur «les nouveaux activistes américains», Mathieu Magnaudeix décrit un activisme joyeux mais extrêmement méthodique, au service des laissé.e.s pour compte d’un ordre social impitoyable. Un récit qui révèle le caractère fruste de certains débats français.
Le statu quo n’est pas souhaitable, et le saut vers une véritable union fiscale paraît encore lointain. Contre le désastre écologique, c'est en fait une socialisation de la monnaie et de la finance qui serait nécessaire. Difficile de l'envisager sans une «désintégration» organisée de l’euro, qui n’a toujours pas de base sociale ou politique à gauche.
Dès 1971, l’économiste postkeynésien Nicholas Kaldor prévenait qu’une union monétaire sans intégration fiscale et politique accentuerait les divergences entre ses membres, au point d’empêcher son parachèvement.
La liste des mésusages du mot « populisme » s’est allongée grâce à la secrétaire d’État à la Transition écologique. S’il est aisé de démontrer l’inanité du concept tel qu’employé par Brune Poirson, il pourrait y avoir matière à l’appropriation du stigmate.
Entretien donné à VoxEurope sur l'état de la famille sociale-démocrate, sur la base de mon travail académique et à la lumière des résultats des élections européennes.
De 1978 à 2015, focus sur quelques articles et ouvrages d’un sociologue soucieux d’offrir des fondements empiriques et des stratégies viables au socialisme démocratique.
Dans ce pays, c’est la social-démocratie qui s’attaque à l’État de droit, sans susciter de réaction de ses partis frères. Elle continue cependant de bénéficier d’une base électorale significative.
Dans son récent livre, l’ancien président de la République prétend dessiner un avenir à la social-démocratie. Mais il n’a rien d’autre à proposer que la liquidation de ce qui avait fait l’originalité de cette force politique.