Dans trente jours aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle. Je vous propose de suivre ce qu'il se passe dans ma tête de jeune français hésitant sur son vote, jusqu'au dimanche 23 avril.
François Fillon a appelé à un rassemblement dimanche au Trocadéro suivi d'un discours pour le soutenir face à ce qu'il appelle un "assassinat politique", à savoir sa convocation devant les juges d'instruction dans l'affaire des emplois fictifs présumés des membres de sa famille.
Un tel rassemblement est loin d'être anodin : on doit faire bloc pour s'y opposer.
Hier j'ai publié un billet listant les motivations de mon abstention pour le second tour des élections régionales de dimanche prochain en Île-de-France. Un commentaire est revenu très souvent : "Pourquoi s'abstenir plutôt que voter blanc ?". Voici pourquoi.
Je suis électeur depuis maintenant quatre ans. En 2012, j'ai donné ma voix à François Hollande face à Nicolas Sarkozy, sans fonder cependant de grands espoirs en sa future politique. Mon idée était de m'essayer au moins une fois en toute honnêteté au jeu de la démocratie représentative. Dimanche prochain, je m'abstiendrai.