Pour l'Inspection générale, la transformation des directeurs d'école en managers, c'est l'avenir. Dans un nouveau rapport l'Inspection montre pourtant que ce n'est pas le souhait des intéressés. Et loi Rilhac ou pas, la légitimité de leur nouveau rôle n'est pas installée.
Le "Pacte législatif" proposé par La droite républicaine aux macronistes lie des économies budgétaires à une privatisation effective de l'Ecole publique. Il marque une nouvelle étape de la reconstruction politique de la majorité présidentielle.
Résistants. Les premières données des élections législatives 2024 montrent que les enseignants restent un bastion pour la gauche. Reste à comprendre pourquoi.
Le gouvernement issu de la majorité relative du 7 juillet ne devra pas seulement faire face à une situation budgétaire désastreuse. Il ne disposera pas non plus d'une majorité pour changer de politique éducative. Seule une forte mobilisation des acteurs de l'Ecole peut impulser un changement.
Quelle que soit l'issue des élections législatives le 7 juillet, la vie scolaire comme la vie politique ne seront pas comme avant les élections. L'Ecole doit se préparer à une aggravation des tensions.
Alors que l'extrême droite réunit une nouvelle majorité de gouvernement, l'avenir de l'Ecole est en jeu. L'éducation a été le laboratoire d'essai où cette future majorité a construit un projet commun contre les enseignants. Les syndicats enseignants doivent construire un front républicain dans l'éducation.
Les programmes des macronistes, des Républicains et du Rassemblement national pour la formation des enseignants se recoupent. Leur victoire transformerait radicalement le métier enseignant.
Plus qu'une rupture, l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national devrait mettre en place la politique éducative voulue par Emmanuel Macron et déjà acceptée par la hiérarchie de l'Education nationale.Elle aboutirait bien à une remise en cause importante des principes et de l'organisation de l'Ecole de la République.