Une bascule, enfin, s'opère. Il ne devrait plus être si facile de désigner ceux qui souhaitent la cessation d'un massacre comme des porteurs d'inhumanité. Il serait à vrai dire plus que temps d'évoquer leurs adversaires : responsables politiques, "journalistes", "intellectuels", responsables associatifs...
En complément de mon billet du 13 mai. Les derniers commentaires de Rachel Khan (personnalité encore honorée il y a quelques semaines d'un prix littéraire remis au Sénat par un ancien premier ministre français) sur la situation en Israël et en Palestine.
L'historien Marc Knobel, tronquant l'une de mes citations et la sortant de son contexte, évoque me concernant une "réaction[...] d'une extrême violence" s'agissant des prises de position de personnalités juives de ces derniers jours. En faisant l'impasse sur toutes les raisons d'une colère légitime.
On entendit pendant des mois que la violence était, sous une forme ou une autre, une caractéristique de ceux qui se mobilisaient pour que cesse le massacre des Palestiniens. Une violence s'exprime pourtant aujourd'hui qui n'est pas la leur.