Les mouvements de fond qui traversent la société française peuvent nous laisser espérer une fin du règne des éditorialistes nuls et rances ou du moins leur affaiblissement.
Benjamin Duhamel, hier, recevait Manuel Bompard sur France Inter. Pas pour faire un travail de journaliste : pour tenter de le décrédibiliser. Ou le service public au service d'une politique - et d'une communication - de classe.
L'audition de Jean-Luc Mélenchon par la commission d’enquête sur l’entrisme islamiste, conséquence d'un piège maladroitement tendu, n'a pas servi - au contraire - ceux qui voudraient faire de la principale force de gauche en France le siège de toutes les infamies.
La résistance birmane aux militaires ayant décidé en 2021, au terme d'une décennie de parenthèse semi-démocratique, de rétablir leur pleine dictature ne fait quasiment plus l'objet en France de la moindre attention publique. Il faut pourtant du courage pour tenir, et pour lutter. Cela, Greta Thunberg, solidaire de toutes les résistances à l'oppression, le sait et le dit.
À écouter ses partisans et défenseurs, Nicolas Sarkozy serait un nouveau Mandela, ses condamnations devant nous permettre de comprendre combien la justice française est à la dérive et la démocratie en danger. Dans le monde réel, ceux qui tenaient les rênes de l'État entre 2007 et 2012 font l'objet de condamnations importantes et cela, pour le coup, interpelle.
Plus de 300 membres d'une agence onusienne pourvoyeuse d'une aide humanitaire vitale aux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne au cours des deux dernières années. Un auteur de bande dessinée occupé à se promouvoir comme un homme de paix ayant le souci des Palestiniens a relayé les accusations mensongères du gouvernement israélien à leur encontre.
Certaines voix s'indignent aujourd'hui de devoir faire face aux conséquences de leurs déclarations pendant deux ans de génocide. Ces dernières doivent pourtant leur être rappelées. De manière générale, un certain nombre de graves propos tenus pendant ces deux ans par des personnalités des mondes politique et médiatique ne doivent pas être oubliés.
Deux ans d'horreur à Gaza et tout un monde médiatique occupé aux apparences plutôt qu'à appeler à l'action, quand il ne penchait pas, si souvent, du côté des génocidaires plutôt que du côté de leurs victimes.
L'attitude de l'État français face aux dangers encourus par certains de ses ressortissants, passagers de la Global Sumud Flotilla, rappelle l'urgence à ce que cet État se trouve de nouveaux responsables.