-
L’assassinat de Charlie Kirk a déclenché une vague de ferveur et de répression. Le militant d’extrême droite, croisé anti-LGBTQIA+, se voit aujourd’hui sanctifié en martyr, tandis que toute critique devient blasphème. Ce culte posthume mêle deuil et punition, refoule toute ambivalence et transforme la liberté d’expression en instrument disciplinaire.
-
Dans L’Express, Franck Ramus prétend réorganiser la profession de psychologue au nom d’une pseudo-rigueur scientifique. Derrière ce vernis rationaliste, il esquisse un projet autoritaire : diviser les psychologues entre « légitimes » et « déviants », exclure ceux qui ne rentrent pas dans le moule des thérapies protocolisées.
-
À partir du 4 juin, les principaux sites pornographiques – Pornhub, YouPorn, Redtube – suspendent leur accès en France, ils s’autocensurent. Officiellement, il s'agit de protéger les mineurs. En réalité, c’est une nouvelle vague de censure qui frappe, sous couvert de bonnes intentions. Une protestation ?
-
Depuis Freud, la psychanalyse explore les figures de pouvoir comme autant de miroirs des désirs collectifs. Elle interroge les discours, les postures, les fantasmes qui traversent les chefs d’État et ceux qui les suivent. Cette approche dérange, car elle révèle ce que les analyses politiques laissent dans l’ombre : la part inconsciente du pouvoir, ses pulsions, ses fragilités.
-
Et si la liberté sexuelle n’était plus qu’un souvenir ? Sous prétexte de protection, un nouveau puritanisme infiltre nos institutions, nos écrans, nos discours. La pornographie devient suspecte, la sexualité active culpabilisante, la pénétration un tabou.
-
Le Texas s'apprête à adopter une loi qui pourrait effacer les identités transgenres de son cadre juridique et social.
-
Comment imaginer un ordre des psychologues sous l’autorité d'un Trump, d'Orbán, de Poutine, d'Erdoğan ou de Meloni ? Dans un tel cadre, la parole et le soin deviennent des objets de normalisation. Et si, en France, l’extrême droite accédait au pouvoir, quelle place resterait-il à l’écoute thérapeutique ?
-
Alors que de nombreux professionnel·les de la santé mentale se revendiquent « LGBTQIA+ friendly », cette appellation, trop souvent déconnectée d’une véritable formation ou d’un engagement concret, interroge. Entre bonnes intentions, méconnaissances et besoins réels des patient·es, il devient urgent de repenser l’accueil clinique à l’aune des enjeux spécifiques de ces subjectivités.
-
Pendant longtemps, la monogamie hétérosexuelle a été considérée comme la seule manière "sérieuse" de vivre en couple. Pourtant, les pratiques évoluent, les modèles se diversifient, et le mythe d’un amour unique, exclusif et définitif montre ses limites. Aujourd’hui, entre polyamour, couple libre et libertinage, de plus en plus de personnes choisissent leur propre manière de se lier.
-
Peut-on vraiment parler de liberté sexuelle lorsque l’orgasme devient suspect et que le désir de jouir est perçu comme une relique archaïque ? Sous couvert de bienveillance, certains discours contemporains et sans bases scientifiques, tendent à effacer ceux qui, pour certains, sont des besoins profonds et légitimes. À l’injonction de performance se substitue alors une norme plus silencieuse