On attendait un numéro de ahute voltige. On n'a pas été déçus. TGV s'est suicidé en direct sur France 24 et RFI. On en aurait presque mal pour lui. Chronique d'une descente aux enfers...
Le Petit Timonier de Madagascar n’est officiellement plus chef de l’État depuis le 9 septembre dernier. Mais il fait férocement réprimer la manifestation du ras-le-bol malgache face à l’arbitraire qui règne depuis son avènement au pouvoir. Et en plus, il nous insulte.
Les images ont fait le tour du monde : des cadavres encore chauds d'enfants, de femmes enceintes et de jeunes Malgaches jonchant les abords du stade Barea à Antananarivo pendant que dans ce même stade, le Président festoyait.
Une semaine après l’arrestation à Londres de Romy Andrianarisoa, un message d’Alexandre Voos circule sur les groupes Whatsapp malgaches : son mari a créé une cagnotte Paypal pour l’aider à payer les frais d’avocat.
Pour la première fois, le doute étreint le camp présidentiel. Le doute s’insinue à tous les étages, plonge ses griffes dans les anfractuosités du système, les prend à la gorge. Il leur colle à la peau, tel de l’air vicié et putride, il sature leurs narines...
Difficile de ne pas réagir face à ce qui se passe à Madagascar ces derniers jours, le pouvoir d'Andry Rajoelina n'en finit plus de montrer son vrai visage.
Les révélations du secret de Polichinelle sur la double nationalité d'Andry Rajoelina, désormais président français de la République de Madagascar, prend des proportions innatendues.
Le Chef de l'Etat malgache tente de séduire les milieux d'affaires français. A nouveau. L'exercice similaire de mai 2019 s'était en effet soldé par un échec cuisant. A mi-mandat, il ne peut se permettre les mêmes erreurs...
Confronté à une crise de légitimité sans précédent, le président malgache remanie. Tout en violant sa promesse de sobriété. Son gouvernement pléthorique compte des brebis galeuses.