Le Bezos Earth Fund, plus grande organisation philanthropique dédiée au climat, n’a dépensé qu’un quart des 10 Mds de dollars promis à mi-parcours. Avec Tom Taylor (ex-Amazon IA) à sa tête, la pression sur les marchés carbone va s’intensifier lors des COP.
Depuis des décennies, les communautés riveraines des plantations du groupe Socfin dans le monde entier dénoncent les pratiques abusives de l'entreprise, qui vont de l'accaparement des terres à la violence sexuelle.
L'extrême concentration dans l’agrobusiness d’une poignée d’entreprises géantes leur permet de fixer les prix, d’influencer les gouvernements et d'éliminer les alternatives, accélérant la crise climatique et l'effondrement écologique. Bayer, Corteva, Syngenta et BASF détiennent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % de celui des pesticides.
Celles et ceux qui nous nourrissent – les personnes travaillant dans l’agriculture, la pêche ou la vente sur les marchés – n’ont souvent pas accès à une retraite décente. Mais certains pays montrent la voie.
Le Soudan, maillon clé de l’empire logistique des EAU, voit ses terres agricoles convoitées. Paysan·nes et mouvements soudanais résistent à cette guerre brutale et demandent la reprise du contrôle sur leurs terres. Cette crise exige une attention mondiale.
Depuis 2021, la Socapalm – une agrobusiness détenue par une holding luxembourgeoise, elle-même détenue en partie par le groupe Bolloré – replante des palmiers à huile pour rajeunir sa plantation à Edéa, au Cameroun. Ce projet crée d'énormes difficultés pour les communautés riveraines qui manquent d'un espace vital pour subvenir à leurs besoins.
La Coalition internationale pour l’accès à la terre a largement diffusé un nouveau rapport qui affirme que les données fournies par les partenaires de l'ILC, combinées à l'amélioration des droits fonciers, montrent qu’il est possible de transformer l'accaparement massif des terres lié aux projets de compensation carbone en situation gagnant-gagnant. Cette affirmation est illusoire et fausse.
La production mondiale de l'aquaculture a triplé depuis le début du siècle et, pour la première fois dans l’histoire, les produits de la mer consommés par les populations proviennent plus de l’aquaculture que de la pêche. Le secteur est une industrie de 300 Mds $ dominée par quelques multinationales et s’étend rapidement avec l’appui des États, souvent au détriment des communautés locales.
Des milliards de crédits carbone, mais à quel prix ? Une nouvelle base de données de GRAIN montre comment les « cowboys du carbone » s'emparent des terres dans les pays du Sud, déplaçant les communautés et aggravant la crise climatique.
Les manifestations agricoles se multiplient dans 65 pays, alors que les prix alimentaires mondiaux atteignent des sommets historiques. Si les communautés agricoles ne bénéficient pas de la hausse des prix alimentaires, à qui cela profite-t-il ?