Bruxellois, je mène bénévolement et par passion un travail sur les archives diplomatiques déclassifiées du ministère des Affaires étrangères belge concernant le Maghreb.Hajibra@gmail.com
Bruxelles - Belgique
Trois notes diplomatiques belges, datées des 27 décembre 1966, 9 mai et 7 juin 1967, marquent la fin de l’affaire Ben Barka. Washington écarte toute preuve contre Rabat, Paris et le Maroc renouent leurs liens, et Hassan II sort renforcé. Pour la diplomatie belge, la tempête est passée : le trône est resté debout.
Deux dépêches diplomatiques de l’ambassade de Belgique à Rabat, datées des 21 septembre et 4 novembre 1966, révèlent un Maroc étonnamment calme pendant le procès Ben Barka. Tandis que la France s’agite, le royaume reste stable : Hassan II conserve la maîtrise du pouvoir, et la monarchie sort indemne de la tempête.
Ce troisième article s’appuie sur deux notes diplomatiques de février 1966. Elles décrivent une offensive diplomatique précipitée de Hassan II à l’étranger et, en contraste, un calme persistant à l’intérieur du Maroc, marqué par la division de l’opposition et la dépendance envers la Franc
En janvier 1966, l’enlèvement de Mehdi Ben Barka devient un contentieux diplomatique. Le rappel des ambassadeurs français et marocain illustre la rupture entre Paris et Rabat, sur fond d’accusations croisées et de méfiance grandissante entre De Gaulle et Hassan I
Des archives diplomatiques belges déclassifiées offrent un éclairage inédit sur l’affaire Ben Barka et redessinent le portrait politique de l’opposant marocain à la veille de son enlèvement