Démystifier les mirages technologiques pour remettre la nature au coeur de nos raisonnements, comprendre les rouages de nos organisations complexes pour révéler notre liberté d'être humain, démasquer1…
la politique des discours pour réinventer le choix politique.
Rennes vient d'être classée ville la plus embouteillée de France. L'opposition proteste mais la maire Nathalie Appéré assume et n'entend en rien infléchir sa politique pour le climat, visant en premier lieu à réduire l'usage de la voiture. La passe d'arme est une excellente illustration de ce que signifie la transition écologique dont on parle tant.
Mélenchon et Zemmour ne sont pas éloignés affirme Etienne Gernelle le directeur du point. Un amalgame ridicule révélateur d'une stratégie de décrédibilisation des alternatives radicales. Je ne suis pas Mélenchoniste, mais je m'insurge contre ce type de discours qui nous précipite dans une abîme démocratique.
En gestation depuis plusieurs années, le tourisme spatial fait ses premiers pas avec le vol de SpaceX. D'apparence anodine et divertissante, cette fusée véhicule pourtant une pensée technicienne et de croissance sans limite, en plus d'être un gaspillage énergétique exaspérant. Raisons pour lesquelle les Etats responsables pourraient et devraient l'interdire.
Il y a presque deux ans, j'écrivais un billet sur l'attaque du Rojava par les armées turques en Syrie pour dénoncer une défaite morale de l'occident. Je pourrais reprendre aujourd'hui mot pour mot pour l'appliquer à l'abandon de l'Afghanistan, si ce n'est l'ampleur encore plus grande de la catastrophe.
Depuis quelques jours, une proposition de la convention citoyenne pour le climat fait son chemin au sein du gouvernement : offrir des chèques alimentaires de produits bios et sains pour les plus démunis. Assentiment général assuré pour cette double dose de bonnes intentions. Pourtant, et au risque de choquer, ce chèque alimentaire n'est pas une bonne idée.
Dans la continuité des politiques des dernières décennies, la nouvelle loi climat dévoie les travaux de la convention citoyenne, avec un ensemble de mesures peu ambitieuses et peu contraignantes qui constituent une grande hypocrisie. La convention n'est pas non plus parvenue à porter le débat dans la société, mais donne quelques motifs d'espoir avant la campagne présidentielle de 2022.
Les propos du nouveau maire de Lyon EELV Grégory Doucet sur le Tour de France "polluant et machiste" ont fait beaucoup réagir face à une écologie "moralisatriste", "extrêmiste" et "punitive" jusqu'à un recadrage de Yannick Jadot en début de semaine. Ce monument national mérite-t-il de telles critiques ? Et sur le fond est-il compatible avec l'écologie ?
Un an après une séquence médiatique alertant sur les incendies en Amazonie, les feux repartent de plus belle à l'abri des projecteurs. La plus grande forêt tropicale de la planète est proche de son point de basculement, elle va certainement se transformer en une immense plaine dans les décennies qui viennent, tant les mesures radicales qui pourraient inverser la tendance sont hors d'atteinte.
La convention citoyenne pour le climat a remis 149 propositions au gouvernement. Après l'étincelle médiatique de l'annonce, leur mise en oeuvre s'annonce longue et compliquée. Dans cette phase incertaine du processus, le référendum sur les propositions les plus simples et concrètes est le meilleur espoir pour faire fructifier les avancées de cet exercice inédit.
Le monde ne sera plus le même après la pandémie de Coronavirus; nouveau lieu commun qui ne nous dit pourtant rien des contours du lendemain. Après la sidération, nos sociétés esquissent une interprétation fondamentale qui dessinera nos rapports sociaux et politiques publiques pour plusieurs années: repli sur soi, fuite en avant technologique ou une remise en cause de notre rapport avec la nature.