La Cour suprême iranienne a rejeté la deuxième demande de révision du procès de Pakhshan Azizi, condamnée à mort. Ce refus n’est pas simplement une décision judiciaire, mais un acte symbolique du fonctionnement d’un système où le droit n’est qu’une façade pour légitimer l’élimination des voix qui défient l’ordre établi.
Lorsqu'une universitaire iranienne établie en France, régulièrement invitée par les médias en tant qu’experte de l’Iran, en vient publiquement à regretter qu’un prisonnier politique iranien ait échappé à l’exécution, elle expose dangereusement les voix dissidentes à l’intérieur de l’Iran à davantage de répression.
Condamnée à cinq ans de prison pour avoir demandé justice, Nahid Shirpisheh, mère de Pouya Bakhtiari, subit l’isolement et la torture psychologique. Après une tentative de suicide, elle est plus que jamais en danger. La République islamique peut-elle encore cacher ses crimes ?
Ils ont peur de la voix de ces femmes, car ils savent qu'une voix née d'un siècle d'oppression a fait écho dans les rues. Ils savent que « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) n'est pas un simple slogan ; c'est une chaîne qui lie les mains aux mains et les voix aux voix.
Ne laissons pas mourir Pakhshan Azizi en silence.
Son crime ? Avoir tendu la main aux oubliés. Chaque seconde compte. Élevons nos voix pour briser la corde qui l'étrangle.
Condamnée à mort et emprisonnée, Verisheh Moradi, militante kurde, utilise chaque parole pour résister. Lors d’un appel depuis sa prison, elle récite un poème poignant de Jalal Malaksha, symbole de sa lutte contre l’oppression.
Verisheh Moradi, visage d'une oppression multiple : Femme, Kurde et opposante politique, Verisheh est condamnée à mort par le régime iranien. Son sort incarne la répression brutale exercée contre les voix dissidentes et les minorités en Iran
Ahoo Daryaei, étudiante arrêtée et hospitalisée de force après s’être dévêtue en signe de protestation, devient cible d’une répression où son divorce et son acte de rébellion servent à la discréditer. Comme lors des chasses aux sorcières, une femme qui défie les normes devient une menace. Que s’est-il vraiment passé à l’Université des Sciences et de la Recherche ?
À Téhéran, une étudiante de l’Université des Sciences et de la Recherche a été violemment attaquée et arrêtée par la milice Basij et la sécurité de l’université pour avoir protesté contre le voile obligatoire. Elle reste détenue depuis, sans nouvelles de sa situation.