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L'Airbus A320 ne peut pas décrocher et sortir de son domaine de vol ...Personne aujourd'hui n'ose plus le dire et pourtant c'est une réalité qui ne peut-être ignorée, et qui devrait rendre plus discrets tous ceux qui bavassent à tort et à travers sur un tel scénario, forts de ce qu'ils ont retenu de la démonstration funeste des " compétents max " de l'AF 447.Car ceux-là oublient les multiples cas où la technologie FBW ( fly by wire ) a sauvé des vies grâce à ses protections en incidence, notamment aux passagers de pas mal d'avions Air France. ( vol Caracas, remises de gaz à CDG et MRS ), prise de faux glide ... etc.
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Rien n'indique que l'Airbus A320 d'Air Asia ait décroché, et si l'on réfléchit à l'information tout juste dévoilée par The New Zealand Herald que l'épave de l'avion serait " sur le dos ", il y a lieu de s'écarter significativement d'une hypothèse de deep stall façon AF 447. Comme l'avaient funestement démontré les " compétents max " du Rio-Paris, l'impact se serait produit avion à plat avec une assiette à cabrer, et chutant avec un taux de 10 000 '/mn, sur une pente d'environ 25°... et avec une très faible vitesse horizontale .
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Pour la catastrophe d'Air France, vol Rio-Paris, on avait su tout de suite... ou presque. Les messages ACARS, qui avaient " fuité " très vite laissaient imaginer le terrible scénario du décrochage basse vitesse, puisque l'on savait que l'avion ne disposait plus de ses protections contre la perte de contrôle, car en Alternate Law.Dans le cas d'Air Asia, c'est finalement la terrible angoisse de ne pas imaginer un scénario qui soit compatible avec la notion que l'A320, en l'absence de panne, ne saurait décrocher ?
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Le French Ryanair bashing aurait-il vécu ? Michael O'Leary peut jubiler en effet. Après avoir gagné brillamment la bataille judiciaire en Irlande et surtout au Royaume Uni contre ceux qui menaient l'odieuse campagne de l'été 2013, il s'est payé le luxe d'abandonner les poursuites engagées contre l'éditeur Jean-Pierre Otelli qui publia, mais qui s'en souvient encore, un pamphlet médiocre, écrit soi-disant par un pilote anonyme et visant à déstabiliser la Cie Irlandaise .
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Trop fort Michael O'Leary !Le tonitruant CEO de Ryanair Michael O'Leary, retire sa plainte en diffamation, je devrais dire se paye le luxe de retirer sa plainte en diffamation contre les éditions Altipresse s'agissant du nauséabond pamphlet écrit contre sa " successful " compagnie.
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Au hit parade des compagnies aériennes en matière de sécurité des vols, la Cie Qantas tient la pôle position depuis toujours.Il y a bientôt quatre ans, le 4 novembre 2010, le vol 032 Londres-Sydney devait se re-poser à Singapour à la suite d’un incroyable incident grave : L’explosion non contenue de la turbine du réacteur n°2, qui causa de nombreux dommages à l’appareil et une fuite de carburant. Le commandant Richard de Crespigny a raconté sa fantastique gestion de ce dramatique événement dans un livre ( Vol QF32 : A380 en détresse), et voici la reconstitution sur National Geographic de la préparation de cet atterrissage à Singapour à l'issue d'un demi-tour. Mayday series season 13, n° 10. " Qantas O32 : Titanic in the sky "
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DISLOCATION EN VOL DU MALAYSIA MH17Le Dutch Safety Board publie aujourd'hui un rapport préliminaire sur la catastrophe aérienne du vol Malaysia MH17 au dessus de l'Ukraine. cliquez sur l'image pour télécharger le pdf
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Ryanair by Otelli, un livre malsain.Tant de mauvaise foi, tant d'acharnement à " inventer " le métier de pilote de ligne sous les plus médiocres traits est peu digne d'intérêt. Méprisable en revanche est cette manière de traiter des incidents aériens dans l'unique but de montrer qu'ils sont le produit d'une culture d'entreprise, celle de la Cie Ryanair, l'accusant de volontairement jouer avec la sécurité des passagers et des personnels. Ce qui est bien évidemment faux !
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Pilotes de ligne : La règle des trois “ R ”... une aide au “ making decision ” !R pour raisonnable, R pour réglementaire, R pour réalisable. L'efficacité pour un pilote est quand il y a lieu, de se poser ces trois questions, essentielles. Mais dans quel ordre ? J'ai souvent été effaré par le nombre de réponse qui citaient en premier l'aspect réglementaire.... À y regarder de plus près on s'accordera certainement à savoir d'abord si c'est réalisable, car bien sûr si ça ne l'était pas quel serait donc l'intérêt d'y réfléchir ? En second lieu vient facilement la question de savoir si ce que l'on imagine est ( bien ) raisonnable. Et donc en dernier vient l'aspect réglementaire.Je songeais à cette fameuse règle que m'avait enseignée ce genre d'instructeur qu'on n'oublie jamais à propos de l'approche à vue désastreuse avortée in extrémis par un avion de Ryanair à Memmingen, près de Munich, en septembre 2012.
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