Le blog de Hippolyte Varlin

Bel hommage d’un peintre à son cercle, en délicat clair-obscur et teintes harmonieuses, cette toile nous admet parmi les commensaux d’un déjeuner savouré à l’issue d’une promenade sur la Seine. Pour un succès doux et immuable dont la magie et les clés questionnent et emportent...

En ces heures où la République est sommée de réactiver ses racines monarchiques, scrutons ce classique parmi les classiques qu’est le portrait en pied le plus fameux, et à priori le plus improbable aussi, d’un certain roi Soleil en 1701.

Nombreux sont ceux et de tous âges qui, à l’occasion des commémorations de la guerre de 1914-1918 (expositions, « Grande collecte », films colorisés…) se sont accordé une parenthèse pour investir ce nœud de l’Histoire qu’est la « Der des ders ». Inédit, et qui est enseignement. Or la modernité serait, dit-on, de restaurer un service militaire…

Quand en 1889, année d’un centenaire célébré par une tour d’acier riveté, Paul Gondrexon révèle sa Grève, sait-il le potentiel universel de sa toile ? Car le quinquennat présent lui redonne toute son acuité au point de pouvoir l'associer à un autre coup de génie, soit l'atemporel Tres de Mayo de l’Espagnol Goya.

Dans un moment de stupeur, un héros. Puis le recours à l'Art et à l'Histoire. Pour rester debout.

A priori, l’hypothèse est une de nos compagnes en Occident, timide puis plus affirmée, depuis Voltaire et ses premiers soupçons au moins. Or le mérite de cette œuvre est-il ici de réactiver le philosophe… ou de le déclasser ? De s’acharner sur des croyants souvent relégués… ou de les interpeler ?

C’est donc à une lettre ouverte que revient l’honneur de restaurer l’éclat de la plus belle des devises…

C’est un instant de silence, entre gerbes généreuses et hauts murs, que nous propose en 1882 Léon-Augustin Lhermitte, une petite troupe de moissonneurs figée parmi lames tranchantes, sol stérile et soleil déclinant. Et si l’huile sur toile conservée au Musée d’Orsay à Paris émettait un cri insoupçonné ?

Objet d’une polémique désormais séculaire, de sourires entendus ou de rires déployés, ou éponyme d’une joviale confrérie, le Schweissdissi n’est-il pas la preuve que la nudité d’un homme à la tâche n’égale pas celle d’un Olympien… ni même le postérieur en bronze ou en marbre d’une royale monture ?