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Szasz a commencé sa carrière de psychiatre par de vives critiques à l’égard de la psychiatrie, notamment en ce qui concerne le concept de maladie mentale. À cette époque, il estimait que la psychanalyse était davantage respectueuse des patients. Il a progressivement déchanté et a fini par développer des critiques très sévères à l’endroit de Freud et de son Mouvement.
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Le roman de Smilevski "La Liste de Freud" a connu un succès considérable, à la fois par le nombre des lecteurs et quelques critiques acerbes, dont la plus virulente est celle d’É. Roudinesco. Nous résumons le contenu du livre, puis nous analysons des calomnies dont Smilevski a été l’objet. Nous montrons la "vérité narrative" de l’ouvrage, forme de vérité chère à bon nombre de psychanalystes.
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M. Schmideberg, fille de Mélanie Klein, est devenue psychiatre-psychanalyste. A partir de 1933, elle a formulé de plus en plus de critiques essentielles à la théorie et à la pratique du freudisme. Elle a fini par quitter le Mouvement freudien et a développé une psychothérapie qui annonce les thérapies cognitivo-comportementales.
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Au début des années 1970, François Récanati, spécialiste de la philosophie du langage, a été séduit par le lacanisme et a acquis un statut de «sujet supposé savoir» dans la communauté lacanienne. Son étude de la philosophie anglo-saxonne l’a fait rompre avec le lacanisme. Il a alors pris pleinement conscience de la mystification opérée par le langage ésotérique de Lacan.
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Dylan Evans est un universitaire anglais qui a été psychanalyste lacanien. En travaillant à la rédaction d’un dictionnaire des concepts lacaniens, il a constaté le flou et les contradictions de la pensée de Lacan. En faisant de la thérapie, il a constaté la stérilité de la théorie lacanienne. Il s’est donc réorienté et a entrepris notamment des travaux de psychologie, puis de robotique
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En 1973, l’Américain Stuart Schneiderman a abandonné sa carrière de professeur d’anglais pour venir se former à la psychanalyse chez Lacan. Après avoir pratiqué l’analyse et écrit plusieurs livres à la gloire de Lacan, il s’est totalement réorienté. Aujourd’hui, il pratique à New York une forme de coaching d’orientation cognitivo-comportementale. Les raisons de sa déconversion sont ici expliquées.
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Popper, un des plus grands noms de l’épistémologie, a élaboré la théorie du critère démarcation entre les sciences et les pseudosciences (les disciplines qui paraissent être des sciences, mais ne le sont pas vraiment). L’idée de ce critère lui est venue à l'occasion de sa rencontre avec la psychanalyse, une discipline pour laquelle il s’était enthousiasmé et dont il a ensuite compris la faiblesse.
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Freud affirmait que ses théories reposaient sur d’abondantes observations. En fait, il décodait ses pensées et les propos de ses patients à l’aide de quelques concepts théoriques. Il ignorait des principes élémentaires de la recherche scientifique en psychologie. Sa doctrine du complexe d’Œdipe, clairement infirmée, demeure largement répandue. Les conséquences sont parfois désastreuses.
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La théorie du complexe d’Œdipe est le produit d’une problématique très personnelle de Freud. Cette théorie, dit Freud, est le critère souverain pour distinguer les “vrais” psychanalystes (les freudiens orthodoxes) des autres. Dès le début du freudisme, des collègues et des disciples ont contesté la version freudienne, montrant par là le capharnaüm des interprétations psychanalytiques
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La définition freudienne du complexe d’Œdipe est tout autre que la version popularisée. La majorité des gens l'ignorent.