Brève présentation de ma carrière de psychologue, dont le fait le plus marquant est le passage de la psychanalyse aux TCC. Les motifs de cette réorientation sont ici expliqués. Le texte reprend en partie mon chapitre “Gérer des hasards qui nous conditionnent” dans "Les psys se confient", ouvrage coordonné par Chr. André (Odile Jacob, 2015, p. 329-341).
On appelle “effet de l’expérimentateur” la contamination de résultats de l’observation par les attentes du chercheur. Cet effet a été théorisé à la fin du XIXe siècle par Joseph Delbœuf, à propos d’expériences d’hypnose. Au début du XXe siècle, l’histoire du cheval Kluge Hans est un exemple célèbre, très instructif. L’importance du processus est illustré ici dans le cas des psychothérapies.
Sont ici présentées les explications de l’antisémitisme formulées par Freud dans ses “Œuvres complètes”.
Deux explications rejoignent en partie des observations confirmées par la psychologie sociale.
Deux autres sont typiquement psychanalytiques et illustrent la pensée spéculative, anti-empirique et autocratique de Freud.
1) La raison de la colère de psychanalystes belges — surtout lacaniens — suite à la loi sur l’exercice de la psychothérapie. 2) L’origine de l’idée de « didactique » en psychanalyse. 3) L’autoanalyse de Freud était-elle réellement l’équivalent d’une didactique ? 4) Les bénéfices substantiels, pour les didacticiens, de la règle des didactiques psychanalytiques. 5) Le sentiment d’avoir été arnaqué.
La Bible est vénérée par des milliards de croyants, parmi lesquels très peu ont lu attentivement tout ce qui s’y trouve. Nous citons ici quelques passages du magistral ouvrage de Steve Pinker sur l’histoire de la violence chez les humains. Ces passages concernent la violence dans la Bible des Hébreux, l’Ancien testament des chrétiens. Le dieu qui y est décrit apparaît sinistre.
Roland Barthes est un écrivain du XXe siècle, un des principaux représentants de la Nouvelle critique. Il a été adulé, mais tout autant ridiculisé pour son style pédant et ses interprétations rocambolesques. Le présent texte, largement inspiré du dernier ouvrage de René Pommier sur Barthes, examine plus particulièrement les décodages de style freudien et lacanien.
En 1994, Alan Sokal envoie, à une revue représentative du postmodernisme, un article composé de citations d’auteurs postmodernes et de quelques énoncés de physique complètement farfelus. L’article est publié comme tel. Trois ans plus tard, il publie avec Jean Bricmont un livre qui montre comment des postmodernes usent de notions de mathématique et de physique incompréhensibles pour bluffer.
Des chrétiens continuent à prendre à la lettre ce qui est écrit dans la Bible. Un exemple est la lecture littérale des paroles du Christ affirmant que les serpents ne peuvent tuer « ceux qui auront cru en lui ». Plusieurs décès réfutent la validité de cette prédiction. Il est intéressant de voir comment des croyants continuent à croire malgré la réfutation de cette affirmation.
« Il n’y a pas de rapport sexuel » est un dogme du lacanisme. C’est par ailleurs une illustration de ce que l’on peut appeler « l’effet Humpty-Dumpty ».