Dans la longue liste des tromperies du mouvement freudien [1], Mme Hug occupe une place de choix, notamment parce qu’avec la publication de son “Journal d’une adolescente” elle a dupé Freud et beaucoup de ses collègues. Nous présentons ici un article de Han Israëls [2] que nous avons traduit du néerlandais [3].
Le médecin hollandais A. Van Renterghem est venu à la psychothérapie par l’hypnose. En 1887 il fonde un « Centre de psychothérapie » à Amsterdam. En 1907 il se met à la psychanalyse. Il rencontre Freud. En 1917 il fonde l’Association néerlandaise de Psychanalyse. Quelques années plus tard, il délaisse l’analyse freudienne au profit d’une psychothérapie relativement directive, jugée plus efficace.
Le psychiatre Aaron Beck est un des plus grands noms de la psychothérapie du XXe siècle. Il a débuté sa carrière comme psychanalyste, puis a développé une des deux premières formes de « thérapie cognitive », l’autre étant celle d’A. Ellis. Il a toujours insisté sur l’importance de l’action, raison pour laquelle on peut le considérer comme un des pionniers des thérapies cognitivo-comportementales.
Freud a maintes fois écrit que sa méthode était facile à apprendre et à pratiquer. La théorie élaborée par Lacan à partir de celle de Freud a fait croire à l’extrême difficulté du savoir analytique. En fait, quand bien même cette théorie apparaît comme une discipline occulte, la pratique, disait Lacan, «ce n’est pas compliqué» et il ajoutait : «on fait comme si on savait quelque chose».
Wolpe est un psychiatre d’origine sud-africaine, devenu professeur d’université aux États-Unis. Sa carrière a commencé par la pratique de la psychanalyse. Il a mené des expérimentations sur le développement et l’élimination de phobies. Il a mis au point la méthode de “désensibilisation systématique” des phobies, une des premières techniques de TCC. Il est un des principaux pionniers des TCC.
Ellis est un des plus grands noms de l’histoire de la psychothérapie. Il a débuté sa carrière comme psychanalyste, puis a développé une pratique considérée généralement comme la première forme de « thérapie cognitive ». Il a toutefois toujours insisté sur l’importance de l’action, raison pour laquelle il est un des principaux artisans des thérapies cognitivo-comportementales.
Le professeur Seligman doit sa vocation de psychologue à la lecture de Freud. Ses études universitaires lui ont fait comprendre la faiblesse méthodologique du freudisme et l’ont motivé à devenir chercheur en psychologie scientifique. Parmi ses nombreux travaux, nous évoquons ici des expérimentations sur la dépression et sa contribution au courant de la psychologie dite “positive”.
Rogers est un des plus grands noms de la pratique psychologique du XXe siècle. Il a commencé sa carrière par l’approche freudienne. Il s’en est progressivement éloigné et a fini par constituer «l’approche centrée sur la personne». Nous présentons six principes essentiels de Rogers qui sont en opposition avec la pratique de Freud.
Anna G. a fait une analyse didactique chez Freud en 1921. Elle a pris des notes, non destinées à la publication. Ces notes ont été retrouvées 6 ans après sa mort. La petite-fille d’Anna, psychanalyste freudienne, les a éditées avec dix textes de commentaires. On présente ici ce document qualifié, sans doute un peu vite, de “véritable petit événement scientifique”.