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La chaîne “Lumières !” sur YouTube défend les vertus de la raison et de la méthode scientifique. Elle se veut progressiste et humaniste. Après avoir interviewé Sokal et Bricmont, elle interroge Jacques Van Rillaer sur les problèmes de la psychanalyse, de la psychologie scientifique et des thérapies cognitivo-comportementales.
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L’analyse didactique, conçue par Jung et Freud comme une “purification psychanalytique”, façonne la manière de percevoir et d’interpréter des futurs analystes aussi sûrement que les années de séminaire façonnent la pensée des futurs prêtres. Sont évoqués la genèse de l’instauration des didactiques et les processus de conditionnement à l’œuvre dans la pièce maîtresse de la formation analytique.
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Des psychanalystes tentent de discréditer les thérapies cognitive-comportementales en les qualifiant de techniques de conditionnement. En fait, des conditionnements opèrent dans toute psychothérapie et tout particulièrement dans les psychanalyses. Freud a été accusé dès le début de ses publications de suggestionner ses patients. Cela l’a obsédé. On ne peut éviter la suggestion. Il faut le savoir.
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Le psychanalyste lacanien Jean-Pierre Winter écrit : « Convoiter le bien du prochain, c'est lui attribuer le phallus. C'est s'imaginer que c'est lui qui l'a et que si on parvenait à le lui prendre, on pourrait en faire le même usage que lui ». Commentaire d’un ex-psychanalyste freudo-lacanien.
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Après quelques années de collaboration et d’amitié, Freud et Jung, pratiquant tous deux la psychanalyse, se sont accusés mutuellement de manquer de rigueur et se sont disputés. On examine ici ces relations, puis des éléments-clés de la théorie et la thérapie jungiennes. On évoque brièvement des facteurs de la séduction de la théorie de Jung qui, en définitive, manque de scientificité.
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Après quelques années de collaboration et d’amitié, Freud et Jung, pratiquant tous deux la psychanalyse, se sont accusés mutuellement de manquer de rigueur et se sont disputés. On examine ici ces relations, puis des éléments-clés de la théorie et la thérapie jungiennes. On évoque brièvement des facteurs de la séduction de la théorie de Jung qui, en définitive, manque de scientificité.
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Freud a souvent présenté la thérapie d’Anna O. comme le paradigme de sa psychanalyse. Il a toujours prétendu que cette thérapie avait été un plein succès. Des historiens ont découvert qu’il avait menti : en voyant que l’état d’Anna O. se détériorait, Breuer l’a envoyée dans un institut psychiatrique. En outre, Freud a inventé l’histoire de l’amour de transfert qui aurait fait fuir Breuer.
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Herzberg est un psychiatre-psychanalyste qui a développé, dans les années 1940, des principes d’une psychothérapie qu’il a appelée « active ». Ces principes se retrouvent dans les thérapies comportementales et cognitives. Herzberg a joué un rôle relativement important dans le développement des TCC et donc dans l’histoire des psychothérapies. Nous exposons ses idées essentielles.
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Dora est le cas le plus étudié des cas publiés par Freud. Ce cas est considéré comme l’analyse par excellence de l’hystérie. Dora est une jeune fille de 17 ans, que son père a obligé de faire une cure chez Freud. Celui-ci s’est mis au service du père, sans aucun respect pour Dora. Son obsession de la sexualité ont fait fuir la jeune fille, qui avait manifestement gardé son bons sens.
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Le traitement de Hans est la première et la seule analyse d’un enfant par Freud. Freud donne plusieurs explications de la phobie, la plus importante étant le complexe d’Œdipe. Au regard de la psychologie scientifique actuelle, Freud a ignoré un facteur crucial de la phobie et n’a pas compris le processus de sa disparition. Le cas est exemplaire du conditionnement massif subi par l’analysé.