Si aujourd’hui la substance des images, de toutes les images quelles qu’elles soient, n’a plus rien à voir avec la substance des images du cinématographe, il ne fait pas de doute que des traces du cinéma1…
demeurent dans certaines images du jour, et dans notre monde contemporain. Ce sont ces traces, subtiles, fugaces, ou bien souvent trompeuses, dont l’auteur de ces lignes entend faire désormais, au quotidien, à tout le moins sur un rythme hebdomadaire, la chronique.
Le présent article est consacré à un film fantôme. GANGBYEON HOTEL (en Coréen 강변 호텔, et pour le reste du monde HOTEL BY THE RIVER) a été tourné en 2018, mais à la suite des proverbiales tergiversations des distributeurs français, sa sortie fut finalement décidée pour le mois de mai 2020. Inutile de vous déplacer : vous ne le verrez pas au cinéma.
D’un côté, le Bollywoodien SAWAARIYA (2007) de Sanjay Leela Bhansali ; de l’autre, LES SIFFLEURS (LA GOMERA, 2019) de Corneliu Porumboiu, et IT MUST BE HEAVEN (2019) d’Elia Suleiman. Impossible de trouver deux régimes d’images plus opposés, deux relations au monde et à soi plus séparées. Entre eux, pourtant, une même difficulté : comment faire quand l’autre refuse de me renvoyer mon regard ?
La Politique des Auteurs n’a que trop vécu. Vous en doutez encore ? Essayez donc d’avaler d’une traite les trois heures (et demie) de la dernière pâtisserie autrichienne made in Little Italy ! Pour vous aider à digérer, revoyez dans la foulée le tout premier épisode de BREAKING BAD : c’est facile, il n’y a qu’a zapper sur NETFLIX.
Benh Zeitlin - En se confrontant aux origines mythiques de la nature sauvage, un enfant surmonte l’épreuve de la mort de ses parents, et trouve sa place dans le cosmos, dans la nature, et dans la communauté humaine.
Comment un réalisateur, en utilisant tous les moyens pour convaincre, oublie de faire confiance au cinéma, et trahi par sa propre imagerie, finit par tourner le dos à son sujet.
Jean Douchet l'arpenteur de ciné-club - Pour une fonction du cinéma, au présent et dans le monde - Le 22 novembre dernier, Jean Douchet, inlassable passeur de cinéma, infatigable arpenteur de ciné-club, disparaissait. Avec lui s'est éteinte une parole porteuse de sagesse, simple et méthodique, qui révélait au présent l'essence même du cinéma. Une parole dont il nous faut garder le souvenir.