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Deux films importants sortis en France ces deux dernières années, le français LE SEL DES LARMES, et le japonais ASAKO I & II, se coltinent avec une détermination impressionnante la question des sentiments. La cause d’un cinéma « au présent » est plutôt portée par le second, tout aussi maîtrisé, mais un peu moins tenu ; cinéma radical lui aussi, mais agité d’une vie intime et souterraine.
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Pourquoi un cinéaste choisit-il de jouer les flics en faction ? La motivation de l’un n’est pas forcément celle de l’autre. Arnaud Desplechin (ROUBAIX, UNE LUMIÈRE, 2019) connaît bien la ville de Roubaix : il y est né, y a grandi. Mosco Boucault (ROUBAIX, COMMISSARIAT CENTRAL, AFFAIRES COURANTES, 2007), lui, est né en Bulgarie. Qu’ont-ils vu à Roubaix ?
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Pourquoi un cinéaste choisit-il de jouer les flics en faction ? La motivation de l’un n’est pas forcément celle de l’autre. Arnaud Desplechin (ROUBAIX, UNE LUMIÈRE, 2019) connaît bien la ville de Roubaix : il y est né, y a grandi. Mosco Boucault (ROUBAIX, COMMISSARIAT CENTRAL, AFFAIRES COURANTES, 2007), lui, est né en Bulgarie. Qu’ont-ils vu à Roubaix ?
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Deux films importants sortis en France ces deux dernières années, le français LE SEL DES LARMES, et le japonais ASAKO I & II, se coltinent avec une détermination impressionnante la question des sentiments. LE SEL DES LARMES, pour commencer, prouve qu’il est devenu bien difficile de faire œuvre de cinéma aujourd’hui, d’un cinéma au présent, et non d’un art embaumé par la beauté du geste.
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L’auteur entame-t-il une nouvelle obsession à propos de Jean Dujardin ? Pas tout à fait. D’autant moins que ce dernier, sauf erreur, a rarement figuré dans ce qu’on appelait jadis un bon film. Ce n’est pas bien grave, surtout par les temps qui courent, et ne remet nullement en cause son extraordinaire potentiel dramatique, pas plus d’ailleurs que l’impressionnante liberté de sa carrière d’acteur.
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Ambiguïté humaine / ambiguïté des images : l’œuvre de Roman Polanski est l’une de celles qui persistent dans le cinéma moderne. Pour qui veut bien les regarder, cela est particulièrement visible dans ses films des dix dernières années. Comment J'ACCUSE s’inscrit-il dans cette lignée ?
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À l'heure des bilans à propos de la période du confinement en France, et plus largement de l'épidémie (qui, rappelons-le, est loin d'être derrière nous), il paraît sensé de se poser la question de ce que nous avons appris en termes d'images et d'information. Dans ce domaine, une chose est sûre : les images informent de moins en moins. « Un virus ? quel virus ? »
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EL CAMINO (Vince Gilligan, 2019) est-il un film, ou l’ultime opus d’une série télé ? Cet article fait le pari de le considérer comme une œuvre à part entière : une parabole moderne d’une grande simplicité, chemin de douleur d'un homme révolté, effaré mais lucide. EL CAMINO tient de Fritz Lang. L'enfance est leur secret.
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Dans LE CARROSSE D'OR, comme dans LE PETIT THÉÂTRE DE JEAN RENOIR, ce dernier nous (dé)montrait qu’il y a toujours eu deux théâtres : le petit et le grand. Ces temps derniers, les deux étaient en berne. Et si l’on en profitait un peu ?
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Nous sommes tous conviés rue d’Ulm ! Sur le site de la CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (suivez le lien : https://www.cinematheque.fr/henri/), on trouve des merveilles en ce moment. Merci au confinement de nous permettre bien incidemment de rencontrer ces trésors enfouis dans les trous noirs du temps et le hors-champ de notre monde déboussolé. Et d’entendre, au long-cours, la parole rare de Jean-Luc Godard.