Cette famille de 17 métaux précieux à l'ère du digital et de la transition énergétique fait l'objet d'une nouvelle guerre géopolitique dominée par la Chine. L'extraction massive de ces métaux, ultra polluante, est le prix à payer pour notre consommation massive de smartphones, d'ordinateurs et bientôt de véhicules électriques et autres "miracles" du capitalisme de demain, reconverti à l'écologie.
Au débat made in US sur les fake news, opposons la richesse de la langue (française). C'est le seul moyen de conquérir et de défendre la liberté, sans s'enfermer dans l'opposition stérile entre "vérité" et "mensonge".
L'optimisation fiscale doit être interdite par la loi, à l’instar du trafic de drogue ! En nous privant de recettes publiques massives, ce business particulièrement nocif est responsable de la dégradation systématique des services publics, et il donne des ailes aux gouvernants pour casser le droit du travail et repousser toujours plus loin les investissements collectifs en faveur de l'écologie.
A l'heure où la politique partisane et l'action syndicale ne sont plus capables d'enrayer les ravages planétaires et les inégalités abyssales du capitalisme globalisé, les "gauches" se cherchent des référentiels et de nouvelles formes de luttes. Une idée centrale doit s'imposer: réformer radicalement le régime de propriété qui est au coeur de ce système prédateur. J'en propose ici les contours.
Le metteur en scène japonais Satoshi Miyagi présente, avec sa troupe, une mémorable Antigone de Sophocle à la Cour d'Honneur. Grâce au détour par les techniques de jeu de la tradition théâtrale japonaise, notamment la dissociation des voix et des corps, il fait revivre la tragédie grecque comme spectacle de "théâtre total". Cet Antigone rentre aussitôt dans la mémoire collective d'Avignon.
Quand va-t-on en finir avec ce bout de chiffon qu'on continue pudiquement d'appeler le dialogue social ? Face à un gouvernement Macron qui emploie les mêmes méthodes de management que les chefs d'entreprises du CAC40, il serait grand temps que les syndicats dépassent leurs petites peurs de perdre leurs derniers adhérents, et aient le courage de renouer avec un vrai syndicalisme de rupture.
Quand je repense aux amis (de gauche) qui ont voté Macron le 7 mai pour battre Le Pen "en priorité", et qui juraient avant le second tour qu'ils allaient "vraiment se battre dès lundi 8 mai" pour empêcher Macron de faire le plein aux législatives... Hélas. Où est-il ce "combat" ? L'histoire contemporaine est pleine de "nous serons vigilants !", et de "nous ne laisserons pas faire !"...
L'équipe de En Marche: un conseil d'administration; le gouvernement: un comité de direction du CAC40; les députés: des managers; les circonscriptions: des call centers; les ministres: des consultants que le président convoquera chaque année à un entretien d'évaluation...
Relevez vos manches, oubliez vos vérités, cassez vos logiciels, trahissez vos partis, enfin débrouillez-vous, mais soyez dignes d’un véritable régime parlementaire. C’est-à-dire d’une assemblée populaire où ce serait enfin la recherche raisonnée de l’intérêt général qui primerait sur les passions partisanes – et, à la fin, faites des lois justes et bonnes pour tout le monde !
Deux écueils des temps : l'élitisme et le populisme. Pour moi, une seule voie pour échapper à ces deux sources de discorde : essayer, en toute circonstance, de s'adresser à l'intelligence de chacun...