Here, there and everywhere

« Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni futile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde...

La nuit Robert Burns est une célébration typiquement écossaise entre nationalisme et ode à la terre. C'est un évènement qui est peu connu sur le continent et dont on parle peu dans le reste du Royaume-Uni...

Le Canard Enchaîné était jusqu'à peu une référence en matière d'indépendance journalistique, d'impertinence et d'investigations sérieuses. A la lumière de prises de position récentes, qui illustrent un refus total d'accepter les faits et le travail de ses confrères, force est de constater que les louanges appartiennent désormais à un passé révolu...

La première guerre mondiale ne fut pas seulement un épouvantable massacre, ce fut également une source de désorientation totale, notamment au Royaume-Uni, pour la jeune génération post-guerre. Sur ce désarroi fleurirent des initiatives et des mouvements aussi farfelus qu'ambigus, ainsi le KKK britannique...

Le jazz fait partie de la vie quotidienne des mélomanes désormais. Instrument d'émancipation pour la communauté noire américaine, il fut l'objet d'un épisode qui est moins connu, celui de l'utilisation des grands noms du jazz pendant la guerre froide pour promouvoir l'image d'une Amérique libre...

La haine s'est emparée de la vie politique et sociale. Par un amalgame simpliste la haine, véhiculée d'une part par par le terrorisme et d'autre part les discours extrêmes d'exclusion, a désormais pignon sur rue et se montre sans vergogne. Il faut la refuser, l'empêcher, la rejeter.

Avec la décision d'instaurer le très contestable état d'urgence et l'ignoble déchéance de nationalité, l'actuel président de la République et son premier ministre ont choisi une voie dystopique qui relève de Vichy et dépasse le "1984" de George Orwell. On ne peut que leur conseiller d'ajouter Alexis de Tocqueville à leurs lectures.

Le JDD, un des fleurons du groupe de presse Lagardère, a choisi, hier, de faire une publicité éhontée à un personnage, Bernard Tapie, honni du public en raison de "toute son œuvre". Triste nouvelle pour l'indépendance journalistique. Mais il y a pire puisque les antennes de Radio France, normalement à l'abri du pouvoir de l'argent, ont complaisamment relayé cette nouvelle qui n'en est pas une.

Pierre Mendès-France a fait un passage trop bref (juin 1954-février 1955) au pouvoir, en tant que premier ministre, président du conseil, selon la terminologie de l'époque, mais ses initiatives, sa volonté politique et sa clairvoyance demeurent des points d'ancrage et de référence.

Paul Watson, figure controversée et combattant de la défense des océans, a donné une conférence, hier vendredi 11 décembre à Besançon. Adepte de l'antispécisme, c'est-à-dire opposé à la théorie qui présente l'homme comme l'espèce dominante, Paul Watson a eu quelques phrases-chocs, on retiendra que "l'homme a besoin des vers, mais les vers et les autres insectes peuvent vivre sans l'homme".