-
Les travailleurs de la mer sont en deuil de leur dignité, de leur honneur, de leur esprit.
Quelque part, c’est plus triste que s’ils n’étaient pas rentrés au port.
-
Face bienveillante des forces obscures, les docteurs. La peine de mort en tant que prolepse, la peine de mort qui met en colère. Péché d’Onan (au sens large, l’acte sexuel sans procréer). Beautés et absurdités d’une religion en gestation.
-
Je ne sais pas où Anthony Burgess prend l’idée d’une relation de Joseph avec cette secte des « purs », qui se nommeront « puritains » aux siècles classiques et modernes, ou « wokistes » au 21ème siècle, et qui sont selon moi des Esséniens, en tout cas cette communauté qui vivait sur les rivages de la Mer Morte, et dont la découverte des fameux « manuscrits » a révélé l’existence.
-
Deux, parmi une infinité, d’absurdités, dues à l’infinie sottise de ce concept de « convergence des luttes ». Deux joies, l’une franche, sincère, zygomatique. L’autre, le contraire de la joie, en fait. Emploi ironique. Je les mets dans l’autre ordre, pour finir…dans la joie.
-
Si je retiens cet extrait, c’est à cause du grand-père, dont la seule richesse est un violon. Mais qui à cause des rhumatismes, ne peut plus en gagner sa vie.
-
Sezar a fui l’Irak en guerre, et elle rêve de Sorbonne, de France des Lumières, de la langue de Gide. Mais il faut manger et elle est caissière. Et harcelée par son chef.
-
Le Hamas devrait remercier Retailleau ! C’est absurde, ce que je dis, hein ? Quelque part, c’est comme si je disais : « La junte algérienne devrait remercier Retailleau ! » Mais sans Retailleau, Macrubu n’aurait jamais décidé de cette inepte reconnaissance du Hamas.
-
Une idée clé de la psychanalyse est la nécessité du pardon, notamment à l'égard de nos parents. C'est aussi un élément essentiel du christianisme. Le pardon est, avec l'oubli, une fonction quasi biologique. Qui n'oublierait rien aurait la tête farcie. Qui ne pardonnerait rien serait hanté.
-
C’est pas suite à Onfray. C’est pas cette tribune sur le transgenrisme dans le sport publiée par Julien Odoul sur Causeur, censurée par Mediapart après que j’ai posté le lien. C’est pas le lynchage de Louise Morice. C’est le nez tordu d’une sotte et l’entretien avec Retailleau. Et les jeux, et le reste.
-
De nos jours, on se fait vilipender, lyncher, massacrer, égorger, décapiter pour un rien. Pour avoir sa propre éthique, hérétique aux yeux du troupeau.