Evo Morales peut à nouveau présenter sa candidature aux élections présidentielles. Et l’appareil judiciaire est quasiment transformé en appendice du pouvoir exécutif.
L’élection des hauts magistrats qui doit avoir lieu le 3 décembre prochain donne la mesure des manipulations auxquelles peut se livrer le pouvoir exécutif bolivien pour inféoder l’appareil judiciaire. Elle laisse augurer les trucages dont il est capable pour assurer un quatrième mandat présidentiel à Evo Morales aux élections de 2019.
Le gouvernement d’Evo Morales organise une cérémonie d’hommage à Ernesto "Che" Guevara à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. Les anciens combattants boliviens qui ont contribué à vaincre les guérilleros expriment leur indignation.
Pour Evo Morales et les siens, la limitation au droit de se présenter indéfiniment à la présidence est contraire aux droits de l’homme. En conséquence, le MAS vient de demander au Tribunal constitutionnel d’annuler les dispositions qui interdisent au chef de l’État de candidater à nouveau.
La destruction programmée du parc national et territoire indigène Isiboro-Sécure par la traversée d’une route en son milieu pour le livrer aux cultivateurs de coca, et aux entreprises forestières, agricoles et pétrolières.
Depuis 2005, la Bolivie est parvenue à réduire le nombre d’indigents en situation de grande pauvreté, mais la politique de redistribution clientéliste du gouvernement, et la corruption qui en est résultée, a abouti à un formidable gaspillage de ressources. L’état sanitaire de la population demeure préoccupant.
La Bolivie vient de quasiment doubler la superficie autorisée de culture de la coca et de légaliser ainsi la production de la région du Chaparé dont 94% est transformée en cocaïne. Or le chef de l’État bolivien, Evo Morales, est reconduit d’année en année en tant que secrétaire exécutif de la coordination des syndicats de producteurs de coca de cette région. Qu’en conclure ?
Les tyranneaux qui dirigent la Bolivie veulent réduire au silence l’association pour la défense des droits de l’homme dont les combats ont permis le passage de la dictature à la démocratie.