Le discours idéologique en vigueur en Bolivie oppose volontiers l’Indien au Blanc. Il fait même de cet affrontement le moteur de la vie politique. Et le but du gouvernement d’Evo Morales serait d’en finir avec la colonisation blanche. La réalité sociale du pays est nettement plus complexe. Le texte qui suit a pour but de présenter la catégorie intermédiaire des cholos et des cholas.
En dépit de l’adoption de lois destinées à punir les violences à l’égard des femmes boliviennes, les agressions qu’elles subissent persistent et semblent même augmenter.
Comment le vice-président bolivien justifie la candidature d'Evo Morales pour un quatrième mandat alors que la Constitution ne permet que deux mandats successifs.
Après plus de deux mois de mobilisations citoyennes la résistance à la réélection d’Evo Morales à la présidence continue. Mais les débats sur les formes de la démocratie à venir ne sont pas encore à l’ordre du jour.
À lire certains commentaires on pourrait croire que le gouvernement d’Evo Morales a pris un tournant et qu’après avoir respecté la démocratie, il s’achemine maintenant vers la dictature. C’est une illusion. Il s’est appliqué à défaire une à une les institutions démocratiques boliviennes depuis qu’il assume la présidence du pays.
Pourquoi la coupure entre Indien et Blanc se maintient-elle en Bolivie alors qu'il est devenu depuis longtemps impossible d'établir une distinction nette et tranchée entre ces deux ensembles de la population du pays?
Pour la première fois depuis 2006, un large mouvement de résistance prend corps pour contrecarrer un ensemble de décisions gouvernementales qui conduisent le pays à la dictature. Des séries de protestations sont organisées depuis un mois et demi contre la promulgation d’un nouveau code pénal et contre une future candidature d’Evo Morales à la présidence de la Bolivie.
Les membres du Mouvement pour le socialisme (MAS) sont des convertis sans foi, ils sont devenus démocrates par opportunisme, mais en réalité leur vocation c’est le pouvoir, pur et dur.