Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org
Paris - France
Logo du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), ONG située dans le onzième arrondissement de Paris
Site internet: http://www.cl2p.org
E-mail: camliberationpolitique@yahoo.com
Montesquieu1…
disait donc dans son ouvrage intitulé Considérations sur les causes de la grandeur des Romains qu’«il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice.»
C’est une constance, un des traits caractéristiques des dictatures, c’est l’usage de l’appareil judiciaire comme le bras armé d’une politique répressive.
Là où la corruption et la brutalité des forces de sécurité échouent à étouffer les voix dissonantes, les juges aux ordres des tyrans sont toujours là pour embastiller sans état d’âme ceux que ceux-ci considèrent comme ses adversaires réels ou supposés et de redoutables concurrents politiques.
Ce fut la raison première de la création de notre organisation dès mai 2014, parallèlement à la lutte que nus menons contre les détentions arbitraires et les disparitions forcés en Afrique puis d'autres régions de la planète.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques - CL2P
http://www.cl2p.org
Le mois d’août de l’année 1914 est selon plusieurs contemporains le mois de tous les malheurs comme l’année elle même au Cameroun. L’histoire du Cameroun retiendra également même si nos archives semblent les ignorer quelque fois que Rudolf Douala Manga Bell et Martin Paul Samba furent parmi les hommes les plus illustres du Cameroun. Ils furent exécutés le même jour par les allemands.
Le CL2P sera inlassablement là pour rappeler au Président à vie du Cameroun Paul BIYA (83 ans, 34 de règne) au premier devoir du « démocrate »: «laisser autant libre ses opposants comme ses partisans dans leurs choix; prendre le risque d’affronter ses «concurrents» politiques et «adversaires» internes désignés dans des urnes transparentes. Nul besoin de les séquestrer pour s'éterniser au pouvoir.
Nous serons inlassablement là pour rappeler au Président à vie du Cameroun Paul BIYA (83 ans) au premier devoir du "démocrate":«laisser autant libre ses opposants comme ses partisans dans leurs choix»; prendre le risque d'affronter ses «concurrents» politiques et «adversaires» internes désignés dans des urnes transparentes. Nul besoin pour ce faire de les séquestrer indéfiniment dans des mouroirs.
Fêtes permanentes, distributions à ciel ouvert de l’argent liquide, contributions pour des meetings géants, messes d’action de grâce pour remercier Paul BIYA et lui souhaiter longue vie, combats épuisants pour maintenir un leadership hégémonique, tout cela a fini par représenter des montants faramineux... qu’il fallait bien prendre quelque part. D’où le développement d’une corruption structurelle.
La libération récente de l'avocate Franco-Camerounaise Lydienne Yen Eyoum s'est accompagnée comme toujours d'une prolifération d'étranges théories au relent xénophobe au Cameroun, sans lien avec le système conventionnel, ne tenant évidemment aucun compte des souffrances endurées par ces personnalités embastillées de façon arbitraire et de leur difficile processus de reconstruction.
Il faut constater la persistance d'un vieil imaginaire totalitaire consistant à réduire la diaspora camerounaise en une masse uniforme,monolithique,désœuvrée,miséreuse,voire courtisane...donc récupérable à souhait. Tout le contraire des transformations induites par la globalisation sur des femmes et des hommes certainement les plus volontaristes et performants qui manquent cruellement au Cameroun.
Cette tribune est une lettre ouverte des mouvements de la jeunesse africaine engagée aux chefs d’État et de gouvernement africains. Elle est co-signée par le mouvement citoyen de la RD Congo Lucha, et par une vingtaine d’organisations pro-démocratie africaines (voir ci-dessous).
BUT NON AVOUÉ DU POUVOIR DE YAOUNDÉ: GAGNER DU TEMPS. La communication surréaliste ci-dessous reproduite du ministre porte-parole du gouvernement du Cameroun Issa Tchiroma Bakary, doit être conservée en bonne place et lui être opposée au moment de la libération certaine du célèbre prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya.Car elle est la traduction d’un délitement moral d'une dictature en Afrique.
Nous serons inlassablement là pour rappeler au Président à vie du Cameroun Paul BIYA au premier devoir du "démocrate": «laisser autant libre ses opposants comme ses partisans dans leurs choix»; prendre le risque d'affronter ses «concurrents» politiques et «adversaires» internes désignés dans des urnes transparentes. Nul besoin pour ce faire de les séquestrer indéfiniment dans des mouroirs.
Yaoundé 03 Juillet 2015, conférence de presse conjointe entre les deux Présidents de la République: François Hollande et Paul Biya laissent espérer la libération prochaine de Me Lydienne Yen Eyoum Loyse. Le moins qu'on puisse dire, est que celle-ci s'est faîte attendre!