Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org
Paris - France
Logo du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), ONG située dans le onzième arrondissement de Paris
Site internet: http://www.cl2p.org
E-mail: camliberationpolitique@yahoo.com
Montesquieu1…
disait donc dans son ouvrage intitulé Considérations sur les causes de la grandeur des Romains qu’«il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice.»
C’est une constance, un des traits caractéristiques des dictatures, c’est l’usage de l’appareil judiciaire comme le bras armé d’une politique répressive.
Là où la corruption et la brutalité des forces de sécurité échouent à étouffer les voix dissonantes, les juges aux ordres des tyrans sont toujours là pour embastiller sans état d’âme ceux que ceux-ci considèrent comme ses adversaires réels ou supposés et de redoutables concurrents politiques.
Ce fut la raison première de la création de notre organisation dès mai 2014, parallèlement à la lutte que nus menons contre les détentions arbitraires et les disparitions forcés en Afrique puis d'autres régions de la planète.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques - CL2P
http://www.cl2p.org
Le silence est la pire des sentences pour un prisonnier politique. Non seulement il participe à la normalisation de sa détention arbitraire, mais concourt largement à la banalisation d’une culture du crime politique dans différents pays, sous le phénomène mondial du "lawfare".
L’INGÉNIEUR ALLEMAND D’ORIGINE CAMEROUNAISE, WILFRIED SIEWE, SEQUESTRÉ ARBITRAIREMENT PENDANT 02 ANNÉES DANS LES GEÔLES DU RÉGIME DE YAOUNDÉ EST DÉSORMAIS LIBRE.
Nous soutenons toutes les actions qui valorisent l’Afrique, ses descendants et sympathisants. Rétablir l’égalité, la justice, et la représentativité, Répertorier nos héros, Définir des dates de commémoration dans des lieux symbolisant suffisamment notre histoire commune... Tel est notre objectif!
Le silence est la pire des sentences pour un prisonnier politique. Non seulement il participe à la normalisation de sa détention arbitraire, mais concourt largement à la banalisation d’une culture du crime politique dans le pays, ici au Cameroun sous la dictature trentenaire de Paul Biya.
Au CL2P, nous avons écrit à plusieurs reprises sur la généalogie et la déchéance de la figure de l'opposant et la délégitimation, la marginalisation puis la criminalisation consécutives de la politique oppositionnelle dans des endroits comme le Cameroun.
Cnews sert principalement de caisse de résonance à la propagande haineuse de M. Zemmour. L'un et l'autre sont aujourd'hui indissociables: les pitreries racistes et xénophobes de M. Zemmour alimentant l'audience de la chaîne de télévision auprès de l'opinion publique. Elle ne peut donc se dédouaner de toute responsabilité.
Encore plus petit... pour comprendre et répondre à l'indignation provoquée par son lapsus raciste. Et dire qu'il fut Président de la France...
Les Noirs ou Nègres, voire Singes (à votre convenance) "vous emmerdent" Monsieur!
Le droit à la manifestation pacifique est l'une des libertés fondamentales au Cameroun, mais appliqué de manière sélective, selon que les initiateurs se réclament du pouvoir dictatorial en place depuis 38 ans (ou émanent de ses partis satellites dits de l'opposition), où qu'ils s'inscrivent clairement dans une logique d'alternance démocratique et pacifique.
Le droit de résistance à l’oppression est reconnu en droit international et divers peuples d’Europe en font encore usage aujourd’hui avec le soutien de la communauté internationale. Nous voulons et souhaitons qu’il en soit de même pour les peuples d’Afrique noire francophone.
N’oublions jamais que le silence est la pire des sentences pour un prisonnier politique. Non seulement il participe à la normalisation de sa détention arbitraire, mais concourt largement à la banalisation d’une culture du crime politique dans le pays, ici au Congo Brazzaville.