Le blog de JoëlMartin

Sacré bouillon qu’une grande masse turque prenant son thé en lorgnant les piétons ! Des derviches tourneurs sensibles aux charmes des Athéniennes et de bêtasses folles de Chypre font admirer les évolutions de leurs robes. Des jardiniers rêvent de luttes en turbinant et l’on entend ça et là : « Ne vous trempez pas, Lafitte, dans le Bosphore ! »

De treize Sikhs pour ne pas être imprécis et ne pas douter. Des grands Sikhs dans le néant. Avec des sacs empilés et des poufs couverts de saris. On découvre aussi des bouffes de fada (Ah, ce Bouddha effaré !), des bouffes au Pakistan et des grains pour Cingalais. Une Indienne qui éponge mensuellement son sari découvre une jolie sotte sous son mari, un mage hindou qui se venge.

Sans mettre le feu à l’Annam, on mesure l’excès des régions où des rus parfois vides façonnent bien des rizières. On peut s’embarquer après avoir défilé et observer des bras khmers pleins de grâce, ouïssant sans gêne : « Encore des sites de Bali  et des vendeurs débiles à Lombok bien drapés ! »

Zombis de Mexico, élection très friquée d’un Fox (ancien président du Mexique) certifié, galoches dans le Brésil, marchand de maracas bien cambré, les Andes sur le Globe, Colombie remplie de routes... Avec plein de pèze pour beaucoup de bouffe : pâtes et fruits, pains et tapas, mangues à brouter papayes même pour des soûlots, mais pas de melons dans les friches...

Des Comanches arrivés au but… DesTexans lassés hésitant à bisser... Des jazzmen aux saxs enjoués raffolant des effets de basses et délaissant leurs sax. Une flûte perd le sax de son mec. Le sax est péteux, la flûte n’est pas appâtée. Pourtant, le sax, c’est cool. Et dès qu’un leader mûr lève son sax, on voit passer des virtuoses surfaites dévoilant l’excès de leurs sax.

Alertés par des traces de fermes espacées près de fosses de grès, des archéologues expertes en mines ont mis à jour non sans chiqué un humérus taché, deux bassins assez gros et des bouts de tarses. L’équipe de ces chercheuses bien placées ont permis de dater les corps. Et d’établir que ces ancêtres, piqués, avaient attrapé des maladies nubiennes. On évoque la castration de fellahs...

Des touristes qui se cachent parmi des turnes de kasbahs et rêvent de pétanque en masse prennent leur thé en lorgnant les piétons. Un oncle a sorti un marc très doux et le thé à la menthe.

Des clans, des gosses... des malts sans comm’ mais avec max d’amateurs de Celtes s’emboîtant le pas dans les Orcades... Des panses dans bien des lieux... Des vieux pêcheurs des lochs...

On y découvre de grands hommes avec parfois de drôles de binettes... Quelqu’illustre Beckett, de grands cracks, un admirable Shaw qui aurait beaucoup péché mais aussi des troupeaux pouvant être de beaux achats...

Roumaines et Roumains qui ne sont plus dans de mauvaises pentes russes sont débarrassés des mâles soviets et n’ont plus à inclure des Russes dans leurs annonces.