Ce vendredi 13 novembre 2015, la France perdait son insouciance. Plus encore que lors des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher : il fallait alors être journaliste, juif, policier ou militaire pour être la cible des djihadistes. Dorénavant plus personne n’est à l’abri, jamais, nulle part. Attentats kamikazes. Scènes de guerre. État d’urgence. Deuil national.
Nicolas Sarkozy est de retour dans la vie politique. Mais l’avait-il vraiment quittée au soir du 6 mai 2012 ? Personne n’est surpris, tout le monde commente jusqu’à la saturation. Son retour dans la course à la présidence de l’UMP, après le fiasco de Jean-François Copé, entend répondre à la « crise de leadership » à droite, ce talisman qui rappelle à la France qu’elle n’en a pas fini avec sa mentalité politique monarchiste.
Par Joshua ADEL
| 36 commentaires
| 20 recommandés
Les choses ont au moins le mérite de la clarté, « en cohérence avec les orientations que le chef de l’État a lui-même fixées pour notre pays ». Désormais, celui qui n’est pas pour la rupture avec la gauche ne peut pas être membre du gouvernement de Manuel Valls. On ne s’excusera plus d’être de droite.
Par Joshua ADEL
| 16 commentaires
| 23 recommandés
Un salarié de Sephora, inquiet après l’interdiction de l’ouverture nocturne de la boutique des Champs-Elysées : « (On a) besoin de cet argent aujourd’hui pour vivre. Je tiens à dire que l’on travaille de nuit lorsqu’on le désire ».
Par Joshua ADEL
| 44 commentaires
| 27 recommandés
La critique est unanime, le public est conquis. D’ailleurs, public et critiques ne font qu’un, puisque ce sont les journalistes politiques et les gourous de la com’ qui coopèrent sans le moindre recul à l’écriture du storytelling de ce « Sarkozy de gauche ». Depuis son entrée à Matignon le 31 mars, Manuel Valls réalise un incontestable sans-faute sur la communication politique.
Par Joshua ADEL
| 33 commentaires
| 22 recommandés
Il fallait voir, au soir de ce premier tour des municipales, sur les visages défaits des rares ministres socialistes se risquant sur les plateaux pour assumer l’échec, ce sentiment d’effarement indescriptible. Comme s’ils ne comprenaient pas, comme s’ils n’avaient pas vu venir ce « 21-Avril municipal ».
C’était tout juste quelques semaines après les aveux de Jérôme Cahuzac sur son compte en Suisse, au printemps 2013. L’affaire d’Etat ébranle alors le monde des « officines » de communication, le « système Fouks » étant mis en accusation pour tous les autres.
Par Joshua ADEL
| 110 commentaires
| 20 recommandés
Curieuse obsession que celle des socialistes français pour le fameux sur-moi marxiste, qui survivrait par devers eux. Même l’exercice du pouvoir retrouvé avec l’élection de François Hollande à l’Elysée ne suffirait pas à gommer cette suspicion des honnêtes gens à l’égard du « parti socialiste le plus à gauche d’Europe », dit-on.
« Le lobbying est une pathologie de la démocratie, une confiscation de la décision publique ». Ni plus ni moins. La charge d’Eric Alt, vice-président de l’association Anticor, a le mérite de la clarté – pas vraiment celui de la nuance.
En novembre 2012, les sénateurs socialistes et écologistes entreprennent de créer une taxe sur l’huile de palme pour inciter l’industrie agro-alimentaire à écarter ce produit jugé dangereux pour la santé et l’environnement. L’enjeu politique ? Repolitiser le débat sur la nutrition et l’obésité, dans la continuité de travaux menés en 2010-2012 par les députés Jean-Marie Le Guen (PS) et Valérie Boyer (UMP).