Le blog de lancetre

La situation sociale au début du XXI ème siècle, en deux extraits de films et deux chansons. Carmen Maria Vega : à écouter sans modération !

Le 11 septembre prochain, Loïc, intermittent du spectacle, membre de la compagnie Jolie Môme, aurait dû ête jugé par le tribunal correctionnel de Paris, suite à une plainte du MEDEF. On vient d'apprendre le report de ce procès. Je reproduis dans ce billet les documents de Jolie Môme.

Participer aux manifestations du 12 septembre me paraît nécessaire, pour tous ceux qui le pourront. En ce qui concerne celle du 23 septembre, il serait utile de préciser si d'autres organisations que la France insoumise y seront admises, avec leurs slogans, et pourront prendre la parole. Ou bien, s'il s'agit seulement de présenter Mélenchon comme le seul leader de l'opposition à Macron...

Je découvre ce soir, perdue dans un fil de commentaires riche de 245 contributions, une diatribe matutinale, à moi adressée, rédigée par l'un de mes contempteurs habituels. Pas de quoi faire un billet ? Non, si cette diatribe, au-delà d'une psychanalyse de bazar, ne recelait pas un évident mensonge, factuel, incontestable. Et si, malgré cela, elle n'avait pas déjà reçu 5 recommandations.

Mon premier, oulipien, tint longtemps, dans Le Canard Enchaîné, l'album de la Comtesse. Mon deuxième, proche des surréalistes, publia des milliers de dessins. Mon troisième batailla contre la censure et publia de grands auteurs. Et mon tout, résultat de l'alliance des trois, est un petit livre cartonné qui propose de redécouvrir un art oublié: celui de la charade à tiroirs.

Ce 31 août, deux doctorantes publiaient, dans le Club, un billet documenté, argumenté,dans lequel elles s'étonnaient de l'enthousiasme avec lequel les partisans de Mélenchon avaient accueilli, à Marseille, l'ancien président de l'Equateur. Elles attiraient l'attention sur un certain nombre de zones d'ombre du bilan de Correa. Les réponses des "Insoumis" constituent un intéressant corpus...

L'aura-t-on entendu, le leader de la France dite Insoumise, vilipender les journalistes ! Tous, ou peut s'en faut, des chiens de garde au service de l'oligarchie ! De vils laquais, porte-paroles des milliardaires qui les emploient ! Et puis, l'on apprend que Raquel Garrido vient d'être recrutée par Vincent Bolloré... Faut-il en rire ou en pleurer ?

Avec Vernon Subutex, dont le troisième et dernier tome est paru au printemps dernier, Virginie Despentes dresse une formidable galerie de portraits de quinquagénaires, autrefois clients d'un disquaire qui a dû fermer boutique. L'occasion d'une description, à travers des vies quotidiennes bouleversées ou anéanties, des ravages du libéralisme économique, et de la montée de l'extrême-droite.

Les régimes dont le leader de la France Insoumise se fait l'avocat en France (Cuba, Russie, Vénézuela, Chine) ont un point commun: l'absence de toute liberté de la presse. Cette liberté de la presse, qui fut l'une des premières conquêtes de 1789, Mélenchon ne cesse de la remettre en cause. Haine et mépris des journalistes s'expriment sans retenue par sa voix.

Mélenchon, nul ne peut l'ignorer, soutient les gouvernements "anti-impérialistes" d'Amérique Latine. Ainsi Rafaël Corréa, opposant à l'avortement qui réjouirait l'extrême -droite française, était-il l'invité de Mélenchon à Marseille, il y a quelque jours. Ainsi Maduro conserve-t-il le soutien de Mélenchon. Point commun entre ces hommes: le mépris des Indiens.