Depuis août dernier et le départ de Bayrou, la crise de légitimé du pouvoir macroniste n'en finit pas de croître mais les obstacles pour que cette crise de régime engendre le meilleur et non le pire sont nombreux. Les quelques réflexions qui suivent sont là pour les recenser et, qui sait, peser sur son issue.
Après une journée de blocages et de manifestations plus ou moins sauvages le 10 septembre dernier, c'est une mobilisation plus convenue, à l'appel de l'intersyndicale qui s'est constituée contre la réforme des retraites, qui a eu lieu ce jeudi : elle a compté plus d'un million de manifestant-es, dont des dizaines de milliers sur Paris, dans plus de 250 manifestations recensées dans tout le pays.
Le 10 septembre, date de mobilisation lancée cet été sur les réseaux sociaux, est devenu hier une réalité qui en s'est déjà concrétisée les semaines précédentes par la tenue de centaines d'assemblées citoyennes dans tout le pays puis, ce lundi, de pots de départ de Bayrou, première victoire du mouvement avant même son avènement.
Mon intervention in extenso à l'assemblée relayée par Peuple Révolté ce jeudi et qui a compté plus de 300 participant-es avant de se réunir par départements.
Tout d'abord courage à elles et eux : 2 heures de grève largement suivie, c'est un bon début mais il en faudra bien plus pour arracher ne serait-ce qu'un peu de dignité.
Dans une salle bourrée de quinquas pas bourrés, l'occasion de revoir hier soir à l'EMB Sannois un auteur-compositeur-interprète ce qui est déjà en soi singulier
Les manifestations du 1er Mai en France, appelée généralement par la CGT, FO, la FSU et Solidaires, sans avoir vu de déferlante ont été significatives et supérieures en nombre à ce qui était annoncé.
Je remercie l'Humanité d'avoir publié ma tribune en défense de l'universalité du #1ermai comme jour férié chômé et payé, symbole de la nécessaire réduction du temps de travail.