Annonces, commentaires et suivi d'événements participant des résistances face au chaos organisé par les puissances en place.
(image : La marque de Plume, d'ABC’éditions)
À quoi bon écrire ? L’abondance des livres publiés à la hâte, depuis que la petite enclave palestinienne de Gaza subit jour après jour une guerre génocidaire, avec à l’horizon, tout comme en Cisjordanie, un nettoyage ethnique, c’est-à-dire le remplacement d’une population par une autre...
Le manque constaté de toute intervention de la part des spécialistes des traumas laisse à penser que les intérêts diplomatiques, économiques et idéologiques l’emportent sur toute considération et sur toute prise en charge des êtres humains et de leur vie.
Scène digne des régimes autoritaires, nouvelle attaque accablante contre la liberté d'expression et de création : plusieurs dizaines de policiers déployés pour empêcher une fresque sur la Palestine... et arrêter des peintres !
Gaza : les trois quarts des Français soutiennent la position de la France et des sanctions contre Israël. Selon le dernier baromètre Odoxa, 74 % des personnes interrogées soutiendraient la prise de sanctions contre Israël en cas de poursuite de l’offensive contre Gaza. 63 % des sondé·es se disent également favorables à une reconnaissance de l’État de Palestine.
Lors des veilles poétiques nous lisons des poèmes palestiniens, nous partageons nos mots et faisons circuler la parole des poètes et poétesses pour la faire résonner. De cette façon nous prenons soin de la parole et nous résistons à l'indifférence et à la violence du silence.
Suite à l’appel relayé sur ce blog (mon billet précédent), quelques remarques de milieux bien informés (par l'expérience et la connaissance de la situation sur place – cqfd) m’incitent à fournir des précisions minimales supplémentaires. Les voici donc.
Gaza est au bord de l’effondrement : famine, soif, chaos. Malnutrition aiguë, aide bloquée, soins impossibles. C’est une exécution collective.
L’ONU dénonce un effondrement provoqué par l’homme. Le peuple de Gaza a besoin de nous. Envoyez un mail aux ambassades pour : 1. L’ouverture du terminal de Rafah, 2. Un corridor humanitaire, 3. Une marche pacifique en juin.
« Gaza n’est pas une blessure sur la carte. C'est une blessure dans l'âme de l'humanité. » écrivair sur X le Dr. Ezzideen. Et le massacre continue. Et le Docteur gazaoui n'en finit pas de nous tendre le miroir des infamies de nos sociétés.