Le blog de Léo Mira

Battu après sa victoire à la primaire par la trahison des siens, ceux qui ont rejoint Macron ; battu par le vote des français qui ont magistralement effacé le PS du paysage politique ; battu dans la conquête d’un parti qui le rend responsable de la défaite, jamais un homme politique n’aura autant été trahi, humilié, cocufié.

« Je refuse que l’on joue l’Europe à la roulette russe » (Benoît Hamon sur France inter)

« Je refuse que l’on joue l’Europe à la roulette russe » (Benoît Hamon sur France inter).

À Toulouse, terre socialiste où Hamon réunit 6 000 personnes et Mélenchon 70 000, le candidat PS se gargarise avec des citations de Jaurès. Mais pour qui roule ce candidat caméléon ?

Quand à l’ONU, la Russie demande une enquête internationale indépendante, et que le président Hollande, hier petit caniche d’Obama et aujourd’hui chien de garde de Trump, se rallie aux USA pour opposer à la demande russe une nouvelle résolution condamnant la Syrie, avant même d’avoir vérifié l’origine de l’attaque chimique.

À l’ONU, à la demande de la Russie de procéder à une enquête internationale indépendante, le président Hollande, hier petit caniche d’Obama et aujourd’hui chien de garde de Trump, oppose une nouvelle résolution condamnant la Syrie, avant même d’avoir vérifié l’origine de l’attaque chimique.

« On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées » (Victor Hugo)

Je fais partie de ces électeurs « fantômes », comme les a nommé Laurent Joffrin dans les pages de son journal socialo-macroniste « Libération », qui après avoir soutenu Benoît Hamon et appelé au rassemblement autour d’un seul candidat à gauche, se sont ralliés à la France insoumise.

Bush, Hollande, Trump, trois Don Quichotte en guerre, le premier pour légitimer une élection truquée, le second pour camoufler sa politique intérieure calamiteuse, le troisième pour masquer son incapacité à gouverner son pays.

Que reste-t-il de ce Parti socialiste autrefois hégémonique, aujourd’hui fossoyeur de la gauche ?