Le blog de Liliane Baie

« Un peuple qui oublie son passé se condamne à la revivre » Winston Churchill. La situation particulière que nous traversons peut donner un sentiment de déjà-vu à certains. Ne nous laissons pas leurrer par une communication politique anxiogène et très orientée.

Il ne vous aura pas échapper que, dimanche 23 avril, aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle. Bon, je suis comme vous, j'en ai marre de n'entendre parler depuis des mois que de pronostics, de sondages, d'affaires, de vote utile, etc.

Bien sûr, on me rétorquera que tous les politiques mentent, on me dira « tous pourris». Bien sûr. Cependant, ce n'est pas tout-à-fait exact. Il y a des hommes politiques qui ne sont pas plus menteurs que la moyenne des hommes et des femmes de ce pays. J'en connais.

Un certain nombre d'électeurs hésite encore sur le choix du bulletin à mettre dans l'enveloppe dimanche. Une des raisons de cette hésitation, c'est la peur. Or, c'est au premier tour que se décidera l'essentiel de cette élection : autant, donc, choisir en toute connaissance de cause.

Il paraît même qu'il mange les petits enfants mais seulement quand il a très faim ! Oui, oui ! Et le matin, après le petit déjeuner, il s'oublie parfois et sort dans la rue un couteau entre les dents. Non sans avoir allumé une bougie pour la mémoire de Che Gevara et Hugo Chavez, et avoir donné son coup de fil quotidien à Poutine.

C'est quand on est à terre que l'on peut se relever. Et là, nous y sommes, à terre. La démocratie, nos idéaux, nos valeurs : tout est attaqué, transgressé, perverti. La survie économique de notre société est même en danger.

Ou comment une auteure experte en psychologie se comporte avec ses enfants exactement comme elle déconseille aux parents de le faire. Et comment son fils, lui aussi psychothérapeute, se sert de son expérience filiale douloureuse pour nous apprendre encore des choses sur le traumatisme et ses conséquences.

Il est malvenu de parler du Capital et des capitalistes, encore moins de lutte des classes. Et pour cause ! La guerre des riches est une guerre qui, encore plus que toute autre, utilise les armes de la propagande. Mais elle le fait d'une façon si systématique et si maligne, que nous n'y voyons que du feu. Et cette guerre, nous sommes en train de la perdre.

Depuis que notre pays est la cible d'attentats sanglants aux très nombreuses victimes, je suis alarmée de constater que la principale question qui agite les médias c'est de savoir si l'attentat a été revendiqué, et si cette revendication concerne DAECH