
Livia Garrigue
Journaliste co-responsable du Club de Mediapart
Paris
Sa biographieAprès des études de philosophie et de science politique, j'ai travaillé à France Culture et écrit pour la revue Sciences Humaines, suite à un passage aux magazines Soixante-Quinze et We Demain. J'ai rejoint Mediapart en janvier 2019 comme journaliste co-responsable du Club.
Ses éditions
- suivie par 21 abonnés 1973, année charnière : une rétrospective collective
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Ses articles d'édition
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Édition L'Hebdo du Club
Hebdo #135 – Exilé·es et devoir de solidarité : l’État séparatiste
Capture d'écran du fillm Ailleurs, partout, 2021, réal. Viviane Perlmuter, Isabelle Ingold © Dérives – CBA. Tiré du billet de Géographies en mouvement '« Ailleurs, partout » : d’autres images des migrations'
Le nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration, en préparation pour début 2023 au gré de manigances discursives assimilant immigration et délinquance, annonce sa couleur : raciste. Face à la mécanique de duperie et d’intoxication de la conversation démocratique organisée au sommet de l’État, les populations concernées, dépossédées de toute voix au chapitre. Le Club chronique les résistances de la solidarité, vouées à se loger, par effraction, dans les interstices des institutions de la République. -
Édition L'Hebdo du Club
Hebdo #134 – Scientifiques rebelles et climat : « La désobéissance civile fait partie de mon travail »
Le 14 octobre, le jet de soupe sur un tableau de Van Gogh par deux activistes a suscité des insultes et une âpre controverse stratégique sur les actions supposément « contre-productives » dans le cadre de la lutte pour le climat. Peu après, un collectif de « scientifiques en rébellion » annonçaient leur entrée en « désobéissance civile ». Ils et elle ébranlent la bipartition artificielle entre science et activisme, anachronique à l'heure de l'urgence climatique. Nous les avons interrogé·es le rôle du partage des savoirs face à l'indolence des pouvoirs. -
Édition L'Hebdo du Club
Hebdo #132 : « Je sauve ma peau, je pars » - la pénurie de profs, ou la politique de l’abandon
Parfois pudiquement appelée « crise des vocations », la pénurie de professeurs, couplée à un processus de paupérisation du métier, est le symptôme d'une néolibéralisation à marche forcée. Dans le Club, des démissionnaires, contractuel·les, titulaires épuisé·es dressent le portrait d'un service public qui s'étiole. Mais le professeur, écrit l'un d'entre eux, est comme le chameau. « Même en plein désert, il survit. » -
Édition L'Hebdo du Club
Hebdo #131 : Nupes à défendre – une typologie des écueils à venir
Irréductible à un cadre purement formel ou à une simple transaction entre des opportunismes, la Nupes doit s'arrimer aux forces vives du mouvement social et trouver les ressources de sa pérennisation. Vœux, conseils, discussions stratégiques sur une école de la gauche ou sur des assemblées locales : dans les contributions du Club, on se penche sur le berceau de la Nupes, aussi précieuse que précaire, dépeinte en progéniture à dorloter ou en ouvrage à fignoler. Refondation de la gauche, travaux en cours. -
Édition L'Hebdo du Club
Hebdo #129 - de l'été à l'étuve : « Nos quelques oasis n'en sont plus »
Photo envoyée par Solange Kramp suite à notre appel à témoignages, le 18 juillet.
Après un appel à témoignages sur l'épisode caniculaire, des textes embrasés d'une exaspération toute politique nous sont parvenus, décrivant la consomption des paysages. Au travers des conséquences palpables, corporelles, intimes du bouleversement climatique, dans les jardins et potagers qui défleurissent, l'assoiffement des végétaux et des hôpitaux, dans les effluves toxiques, ils et elles témoignent du joug des politiques néolibérales et climaticides sur leurs existences, et de l'indolence politique des élites.