La plupart des médias semblent obsédés par Sandrine Rousseau. Dans cet acharnement médiatique, elle est devenue la « femme à abattre » et on assiste à la diabolisation d'une femme, selon une longue tradition patriarcale. Cette obsession pose aussi la question de la manière attendue de parler des violences sexuelles dans l'espace public. Une voix que l'on veut faire taire, là encore.
[Rediffusion] 5 ans après Metoo, le backlash confisque les termes du débat. En brandissant notamment le risque de briser l'état de droit, il consiste à nous enlever l'après-Metoo et lui ôter toutes conséquences néfastes pour l'ordre établi. Si, comme toute révolution, un débat est nécessaire pour réfléchir à l'après, le backlash cherche à nous montrer qu'il n'y a pas d'autres alternatives que le système actuel.
En quoi M. Macron est-il républicain ? En favorisant un parti d'extrême-droite tel que le RN, en quoi est-il le seul rempart républicain ? Quel message nous envoie donc M. Macron ? J'écris, parce que je ne digère pas. Je ne décolère pas. Je le prends comme une insulte.
La première ministre, Mme Elisabeth Borne, n'est pas « juge », dit-elle, lors d’un échange avec une riveraine, ce mercredi 15 juin 2022, l'interrogeant sur les nouvelles accusations visant M. Damien Abad, ministre des solidarités.
Je vais vous parler de la condescendance. De celle qui vous fait penser que vous ne savez pas ce que vous voulez. De celle qui vous fait penser que vous savez moins que les autres ce que vous ressentez. De celle qui veut nier votre volonté et qui vous dit de vous calmer et que « ça va bien s'passer » (comme le disait M. Darmanin à la journaliste Apolline de Malherbe le 8 février 2022).