Le «retour» de François Hollande comme «recours» semble n'être plus de mise. Mais comment concevoir aujourd'hui l'émergence d'une alternative politique venant des «gauches»? La gauche «de gouvernement» doit retrouver le sens des utopies mobilisatrices... et le temps des délibérations, non pas contraintes, mais éclairées. [MAJ 20/6/19, 13 h 39]
Un an après le grand mouvement social et étudiant de mai-juin 1968 et après avoir été brutalement chassé de Matignon par le général de Gaulle, Georges Pompidou est élu président de la République le 15 juin 1969. La gauche non communiste, déchirée, est en lambeaux. [MAJ 20/06/19]
Des maires de droite qui se rallient de fait à Emmanuel Macron; des élus locaux LR ou issus de LR qui s'organisent sous l'égide du président du Sénat, Gérard Larcher... À l'évidence, les grandes manœuvres pour sauver les meubles sont à l'œuvre, après la séquence de décomposition-recomposition 2017-2019. Et pas seulement à droite. (MAJ 13/6/19)
Charlotte Girard, qui n'en conteste pas les orientations tant s'en faut, quitte La France insoumise en raison de modalités de fonctionnement qu'elle ne peut plus assumer. C'est révélateur, pour LFi, de difficultés dont «les gauches» ne sauraient pourtant espérer mécaniquement un effet de «vases communicants». [MAJ 15/6/19]
Au lendemain de l'élection européenne du 26 mai 2019, les forces politiques planchent déjà sur les municipales de 2020, étape-clé avant la présidentielle de 2022.
Après l'échec du référendum sur le Sénat et la régionalisation, le 27 avril 1969 (48/52), de Gaulle démissionne de la présidence de la République. Il avait un successeur déclaré: au gaullisme original et originel succèderait un pompidolisme plus orléaniste.