Ah! ces fonctionnaires budgétivores privilégiés, avec «leurs» 75% de retraite pour six mois contre 50% des salariés sur 25 ans pour les salariés. Sauf que ces antiennes anciennes, largement colportées jusque dans les dîners en familles, sont un travestissement d'une réalité plus complexe. #Décodons
Une religieuse septuagénaire ne pouvant plus demeurer dans sa communauté s'est vu refuser un hébergement en foyer-logements à Vesoul en vertu d'un règlement intérieur invoquant la laïcité. En la matière, une seule boussole: le droit ! Et, évidemment, c'est plus compliqué que les simplismes.
«Pourquoi les Gilets jaunes n'ont pas réussi à transformer l'essai en politique», écrit «L'Express». Un an après l'émergence d'un mouvement totalement inattendu, celui-ci n'a pas eu de débouché politique spécifique, mais il n'a pas été sans conséquences, parfois préoccupantes. Quel(s) débouché(s) pour la colère sociale exprimée par les Gilets jaunes?
Un récent sondage montrait la faible notoriété des membres du Gouvernement (exceptés Jean-Yves le Drian et Bruno le Maire qui avaient une existence politique nationale antérieure à 2017). Pas la faute à Voltaire, pas la faute à Rousseau. Mais alors: à la com? à des réformes inabouties? au fonctionnement réel des institutions? Tiens tiens... (Où l'on reviendra sur le concept d'«exécutif».)
Alors que, de manière constante, « Marion Maréchal-Le Pen estime que les musulmans “ne peuvent avoir exactement le même rang” que les chrétiens » (Le Huffington Post, 2015), Bruno Retailleau et quelques autres entendent prohiber «les listes communautaristes» aux élections. Que nous dit l'histoire sur l'expression politique des sensibilités ? Et est-ce possible dans notre État de droit?
«De nombreux champions, dont Teddy Riner, Martin Fourcade ou Nikola Karabatic, demandent au président de la République “le maintien d’un encadrement public”» (tribune de 380 sportifs dans «Le Monde» du 18/10/18). La question de l'existence même des cadres techniques et pédagogiques «Jeunesse & Sports» était posée. Où en sommes-nous? Et surtout: où allons-nous?
Lundi 7 octobre s'ouvrait devant le tribunal de grande instance de Paris la première audience consacrée au dossier «Karachi». Mais tous les mis en examen n'y seront pas présents: Édouard Balladur et François Léotard, membres du Gouvernement à l'époque des faits seront jugés à part, plus tard, par la Cour de justice de la République (CJR). Retour sur une anomalie qui pourrait durer...
Dans une interview à «Alternatives économiques», le sociologue François Dubet ne se contente pas d'expliquer la fragmentation des protestations individuées. Il en propose une analyse des causes qui ne se borne pas les réseaux sociaux ou l'affaiblissement (réel) des corps intermédiaires et essaie de dessiner un chemin fédérateur qui n'ira pas sans remises en cause des anciennes postures.
Tout est parti d'un tweet du député Les Républicains Guillaume Larrivé, candidat à la présidence de ce parti. Il invite à «défendre les institutions» contre le «coup d'État Macron» (allusion au «Coup d'État permanent» de François Mitterrand en 1964). Et pourtant, le présidentialisme actuel vient de loin! Rappels historiques...
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