«De nombreux champions, dont Teddy Riner, Martin Fourcade ou Nikola Karabatic, demandent au président de la République “le maintien d’un encadrement public”» (tribune de 380 sportifs dans «Le Monde» du 18/10/18). La question de l'existence même des cadres techniques et pédagogiques «Jeunesse & Sports» était posée. Où en sommes-nous? Et surtout: où allons-nous?
Lundi 7 octobre s'ouvrait devant le tribunal de grande instance de Paris la première audience consacrée au dossier «Karachi». Mais tous les mis en examen n'y seront pas présents: Édouard Balladur et François Léotard, membres du Gouvernement à l'époque des faits seront jugés à part, plus tard, par la Cour de justice de la République (CJR). Retour sur une anomalie qui pourrait durer...
Dans une interview à «Alternatives économiques», le sociologue François Dubet ne se contente pas d'expliquer la fragmentation des protestations individuées. Il en propose une analyse des causes qui ne se borne pas les réseaux sociaux ou l'affaiblissement (réel) des corps intermédiaires et essaie de dessiner un chemin fédérateur qui n'ira pas sans remises en cause des anciennes postures.
Tout est parti d'un tweet du député Les Républicains Guillaume Larrivé, candidat à la présidence de ce parti. Il invite à «défendre les institutions» contre le «coup d'État Macron» (allusion au «Coup d'État permanent» de François Mitterrand en 1964). Et pourtant, le présidentialisme actuel vient de loin! Rappels historiques...
Nicolas Sarkozy fait l'objet de plusieurs procédures. En quoi sa qualité d'ancien ministre ou d'ancien président justifie-t-elle effectivement les immunités ou exceptions qu'il revendique?
L'ancien garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, vient d'être condamné à une peine symbolique par la Cour de justice de la République (CJR) pour «violation du secret». C'est l'occasion de revenir sur la genèse, les problèmes de cette institution constitutionnelle... et un récent projet de révision, beaucoup plus faible et trop timide par rapport à celui de 2013 (présidence de François Hollande).
J'exprime ici mon point de vue à la suite de la médiatisation d'un tract électoral de la FCPE sur l'accompagnement par les parents des sorties scolaires. J'ai réagi, de manière incidente, à une prise de position que je désapprouve. En toute liberté... de conscience.
Après les propos présidentiels sur l'immigration, deux tribunes à lire de Claude Askolovitch et Najat Vallaud-Belkacem. S'y ajoutent quatre conseils de lectures complémentaires: une interview de Didier Daeninckx; deux livres (Gérard Noiriel, Patrick Weil); une tribune de François Herrand. Plutôt la raison et l'humanité que la déraison et les bas sentiments.