La commission spéciale de l'Assemblée nationale a cessé ses travaux sans pouvoir examiner 14 000 amendements avant clôture, qui par un prompt renfort se retrouvèrent 40 000 avant d'arriver au port (de la première plénière). Pour autant, le Gouvernement a les moyens de contourner l'obstruction parlementaire. Bienvenue dans le monde merveilleux de la Ve République. [MAJ 16/02/2020]
Non, ici aucun rapport avec les Gilets jaunes. C'est bien du langage propre au syndicalisme qu'il s'agit dont l'usage peut-être galvaudé. Rappelons ici l'origine historique de l'emploi de «jaune» dans le syndicalisme français.
Sur les 22 000 amendements déposés sur le projet de loi instaurant un «système universel de retraite», 19 000 l'ont été par les seuls parlementaires de la France insoumise. Joli coup de com, mais après? Ou comment l'excès d'amendements peut nuire au droit d'amendement.
Des reportages récents aux JT ont évoqué le cas de malheureux britanniques post-Brexit écartés des élections municipales et même des conseils municipaux. C'est l'occasion de poser, à travers leur cas, celui des résidents d'États non-membres de l'Union européenne.
L'avis du Conseil d'État sur le projet de «système universel de retraite» a fait grand bruit. Il a évoqué des risques d'inconstitutionnalité, mais n'en est pas juge. En la matière, le Conseil d'agit agit dans sa fonction de conseil administratif et juridique du Gouvernement, pas dans sa fonction juridictionnelle. Pour autant, son avis n'est pas dénué de portée. #Loin_des_simplismes
L'intrusion dans les locaux de la CFDT d'un groupe militant extérieur à celle-ci est sans doute (ou peut-être) un épiphénomène. Elle me conduit à partager les réflexions plus larges sur le syndicalisme que cet «incident» a suscité.
Par les temps qui courent, il n'est pas inutile de parcourir le célèbre texte où Max Weber distingue «éthique de responsabilité» et «éthique de conviction». Et d'aborder à ce propos la question de l'approche syndicale... ici en fonction de la construction, à l'expérience, de la mienne.
Après la démission de Jean-Paul Delevoye, quel sera l'interlocutrice ou l'interlocuteur des organisations syndicales? Comment envisager la suite, quelles que soient les hypothèses, alors que la logique du «cartel des non» a ses limites.
Ah! ces fonctionnaires budgétivores privilégiés, avec «leurs» 75% de retraite pour six mois contre 50% des salariés sur 25 ans pour les salariés. Sauf que ces antiennes anciennes, largement colportées jusque dans les dîners en familles, sont un travestissement d'une réalité plus complexe. #Décodons