Ce texte de résolution, adopté par la Ligue des droits de l'Homme lors de son 90e congrès, fixe la position politique de l'association et ses grandes orientations sur ce sujet.
Ce texte de résolution adopté par la Ligue des droits de l'Homme lors de son 90e congrès fixe la position politique de l'association, et ses grandes orientations sur ces sujets de société.
Les résultats des élections du 26 mai traduiront l’Europe que nous voulons, en envoyant un message politique à tous les gouvernants en place. Les personnes élues au Parlement européen agiront dans le mandat qu’il leur sera donné. S’exprimer par son vote est lourd d’enjeux.
Les violences et agissements inacceptables de quelques individus et groupuscules extrémistes, lors des dernières manifestations de rue, ont conduit le gouvernement à proposer au Parlement de nouvelles dispositions qui, de manière insidieuse, mettent gravement à mal un fondement essentiel de notre démocratie.
Face à des « gilets jaunes » enracinés, avec un soutien populaire toujours fort, Emmanuel Macron et son gouvernement désarçonnés essayent de reprendre la main, entre autoritarisme et diversion. Les risques sont lourds, tant sont en jeu notre fonctionnement démocratique et la paix sociale.
Il y a soixante-dix ans, le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU), réunie au palais de Chaillot à Paris, adopte la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) en réaction à l’horreur de la barbarie de la Seconde Guerre mondiale pleinement révélée.
La crise de l’accueil des migrants est mondiale, des Etats-Unis à l’Amérique latine, du Proche-Orient à l’Afrique, en passant par l’Europe. Partout, ces flux migratoires sont traités par chaque pays dans leurs seuls effets, sans appréciation globale ni action internationale sur leurs causes structurelles, multiples et interdépendantes.
La reconnaissance par le président de la République de la responsabilité de l’Etat dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat de Maurice Audin par des militaires français à Alger, en 1957, durant la guerre d’Algérie, est d’une grande importance politique et symbolique. Elle doit être saluée comme telle.
Par Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l'Homme.