Ce billet se veut une ressource pour les professionnels des CP/CE1 dédoublés de REP+ et de REP, il est le fruit d’un travail collectif de professionnels jamais validé au sein du ministère et repris par mes soins. Comme il est destiné aux enseignants qui y travaillent, il est écrit en utilisant « vous ». Une manière de proposer que vous commentiez.
On constate que cette mesure est répétée dans le discours politique à chaque fois qu’il est question de pauvreté, de banlieues, de « publics défavorisés ». Que fait-on pour qu’elle serve vraiment les élèves qui en ont besoin ? On porte ici l’idée que le ministre aurait pu faire autrement qu’une stratégie « au pas de charge » pour mettre en place cette mesure phare du programme présidentiel.
L’arrivée prochaine des « cités éducatives », pourrait concerner une soixantaine de quartiers très prioritaires. Leur intérêt dépendra de la place donnée aux apprentissages scolaires, à l’action d’enseignement, à l’organisation du travail collectif, car si on doit espérer cohérence et complémentarité éducatives, on peut aussi craindre un éclatement du service public.
Dans ce billet, encore un peu long, on commente les orientations proposées par la cour en les mettant en relation avec ce que l’on sait des orientations du gouvernement grâce aux discours porteurs de l’idéologie du ministre, au projet de loi de finances et aux orientations de la mission confiée à madame Azéma et monsieur Mathiot.
On discute dans ce billet, un peu long, les analyses établies par la cour des comptes pour ce rapport.
On reconnaît le mérite d’un rapport approfondi. Il donne l’occasion de mettre en débat certaines observations et interprétations de données qui apportent une vision parfois incomplète ou discutable de la réalité.
Dans ce billet et les deux suivants, je vais commenter ce rapport qui me semble important compte tenu de la précision de ses analyses et d’une méthode de travail sérieuse même si elle est incomplète. Ici on fera, en réaction à l’écho du rapport dans la presse, de premières remarques globales, ensuite on discutera les analyses conduites, enfin les orientations proposées.
On propose ici une autre façon de commenter les propos du ministre : il s’agit d’essayer de dire d’où provient ce qu’il énonce comme des certitudes ou des évidences, « on sait que », et notamment de discuter des propos qui s’appuient sur des données dites « science ».
Ce billet, un peu long, aborde des questions qui mériteront d’être encore approfondies : la difficile question de la conduite du changement dans le système éducatif, la question du rapport à la science qui prédomine actuellement qui me semble dangereux pour la pensée et pour la démocratie.
Dans la suite du billet précédent où je disais des inquiétudes sur le sens de la mission confiée à Pierre Mathiot et à Ariane Azéma sur la territorialisation de l’action éducative, quelques remarques sur des manques dans la commande, une interrogation sur les modalités de la conduite du changement, une remarque sur la temporalité de l’action envisagée.
IAIPR retraité, j’ai consacré une part importante de ma carrière à l’éducation prioritaire.
Ce troisième billet, après une clarification de mon positionnement pour ceux qui ne me connaissent pas, défend la démarche de la refondation de l’école et de la refondation de l’éducation prioritaire et interroge les orientations en cours de mise en œuvre.