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Le blog de Marie Taffoureau

Juriste/ Auteure/ Journaliste indépendante/ Philosophe
Paris - France
À propos du blog
Juriste, auteure et journaliste indépendante, je développe une approche transversale mêlant droit, littérature, histoire, sociologie, anthropologie, sciences dures, psychanalyse, biologie et philosophie.1 Mes textes explorent les zones de tension entre raison et imaginaire, norme et liberté, avec une attention constante aux enjeux du corps, du temps et du lien social.
Mots-clés
  • Quand l’argent devient pouvoir: chronique d’un monde gouverné par l’évidence

    Par | 2 commentaires
    Baudrillard parlait d’un pouvoir devenu surface, circulation, évidence. Bardella en est peut-être l’une des figures contemporaines. L’argent n’y corrompt plus mais crédibilise, lisse, rend fréquentable. Il achète du temps, des corps, des récits. Une cartographie lucide d’un monde où le réel disparaît moins qu’il ne se met en scène.
  • Dépasser Bronner, pour une Grundnorm affective du réel numérique

    Par | 7 commentaires | 2 recommandés
    Dépasser Bronner, pour une Grundnorm affective du réel numérique
    Et si Bronner avait raison… mais pas assez ? Oui, l’“apocalypse cognitive” existe, mais nos croyances se fabriquent aussi dans les corps fatigués, les algorithmes souverains, les banlieues stigmatisées et les nostalgies cramées aux réseaux. Ici on fera un pari un peu fou, prolonger Bronner… en lui ajoutant du droit, du temps et de l’affect.
  • Du spectacle aux flux, relire Baudrillard face à « Cyberpunk » et à l’IA

    Par | 17 commentaires | 6 recommandés
    Du spectacle aux flux, relire Baudrillard face à « Cyberpunk » et à l’IA
    Baudrillard refusait Matrix, déjà irrité par ceux qui transforment le simulacre en film de méchants robots. Cyberpunk commet, à sa façon, la même erreur en confondant totalitarisme techno et nouveau milieu de vie. Et si, au lieu de rêver à débrancher la prise, on apprenait enfin à habiter les flux lucidement, ironiquement, humainement ?
  • Ni virilisme ni déni, ne pas la laisser la détresse masculine aux extrêmes

    Par | 86 commentaires | 14 recommandés
    Ni virilisme ni déni, ne pas la laisser la détresse masculine aux extrêmes
    Entre l’angoisse d’un retour du service militaire, l’effondrement des rencontres réelles, la domination des algorithmes et la misère affective captée par OnlyFans, une partie des jeunes hommes cherche un refuge. Ni réactionnaire ni victimaire, le masculinisme dit surtout la difficulté à devenir homme dans un monde sans repères, sans rôles et sans récit commun.
  • Prostitution à l’ère d’OnlyFans entre misère affective, faux pouvoir, vraies victimes

    Par | 13 commentaires | 5 recommandés
    Prostitution à l’ère d’OnlyFans entre misère affective, faux pouvoir, vraies victimes
    OnlyFans, sugar daddies, escorts “girl boss”, assistance sexuelle, on nous vend du pouvoir, c’est surtout du marché. Derrière les stories de voitures achetées en une semaine, il y a des corps fatigués, des hommes paniqués à l’idée de vieillir, des femmes étrangères piégées par l’amour. Spoiler, personne ne sort vraiment indemne de cette comédie.
  • Addictions, quand nos sociétés se dopent à la lucidité et meurent de trop penser

    Par | 17 commentaires | 8 recommandés
    Addictions, quand nos sociétés se dopent à la lucidité et meurent de trop penser
    Addictions en tout genre, café du matin, anxiolytiques du soir, microdoses entre deux réunions, nous tiennent debout plus qu’elles ne nous élèvent. Ibn Khaldoun l’aurait noté, quand la passion devient vertu publique, l’empire vacille. Et si l’enjeu n’était pas d’abolir l’ivresse, mais la démesure ? Entre contrôle et chaos, cherchons une “ivresse juste” lucide, humaine… et respirable.
  • Apprendre à mourir à temps, justice, simulacres d’éternité et tendresse du monde

    Par | 17 commentaires | 2 recommandés
    Apprendre à mourir à temps, justice, simulacres d’éternité et tendresse du monde
    Et si la mort n’était pas l’opposé de la vie, mais sa forme la plus exacte ? Ibn Khaldoun y voyait une loi d’équilibre, Lavoisier une circulation d’énergie. Entre la peur de disparaître et le rêve de se prolonger, nous avons oublié que mourir, c’est simplement se rendre au monde non par renoncement, mais par fidélité au vivant.
  • Weininger, ou la tentation de la pureté morale à l’ère du numérique

    Par | 7 commentaires | 2 recommandés
    Weininger, ou la tentation de la pureté morale à l’ère du numérique
    À travers le destin fulgurant d’un jeune philosophe viennois obsédé par la vérité morale, se dessine une question toujours brûlante, que devient l’humain quand il veut être pur ? Entre raison et chair, sincérité et vertige, cette réflexion explore nos propres contradictions face à un monde qui calcule tout, sauf la présence.
  • Dette, frontières et Shein, la France veut réguler le monde à crédit

    Par | 7 commentaires | 2 recommandés
    Dette, frontières et Shein, la France veut réguler le monde à crédit
    Pendant que la dette publique flambe, l’Europe filtre ses migrants et Shein inonde les écrans, la politique tente un numéro d’équilibriste, moraliser la planète sans changer de modèle. On parle de sobriété, mais on consomme des scandales. 2025 ou l’art de gérer le monde… comme un panier en ligne.
  • Israël-Palestine, entre deux mauvaises notes, la justesse comme dernière utopie

    Par | 7 commentaires | 3 recommandés
    Israël-Palestine, entre deux mauvaises notes, la justesse comme dernière utopie
    Et si la paix n’était pas une harmonie mais une dissonance assumée ? De la phrase d’un pianiste autrichien à un film franco-maghrébin, cette réflexion mêle musique, sciences dures, sociologie et politique pour comprendre pourquoi la vérité, comme l’amour ou la justice, ne se trouve jamais dans la pureté… mais dans l’art fragile de l’entre-deux.