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Et si la coexistence n’était pas donnée mais à construire ? Entre laïcité française, pluralisme anglo-saxon et fédéralisme russe, se joue une même question, comment habiter un monde commun sans effacer les différences religieuses ni les ériger en frontières?
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Et si le temps n’était plus une ligne, mais une constellation de rythmes à habiter ? Entre l’amour tardif de Fanny Ardant, la théorie des cordes et les simulacres numériques, s’esquisse une réflexion sur nos façons de vieillir, d’aimer et de durer ou comment réapprendre à habiter le monde hors de la vitesse imposée.
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Et si traduire, loin d’un simple passage entre langues, décidait du destin des mondes ? Nommer, c’est tracer une frontière, traduire, c’est la déplacer. De l’Oukraïna périphérique à l’Ukraine souveraine, de la Bible grecque aux algorithmes de DeepL, la traduction révèle toujours un rapport de pouvoir. Penser une diplomatie des langues devient alors un enjeu politique vital.
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Et si nos émotions étaient devenues les vraies lois du monde numérique ? De Platon à l’ère des algorithmes, la technique façonne désormais nos désirs et nos colères par le rythme des flux. Face à cette mutation, il devient urgent de réinventer une éducation du sensible, une philosophie du tempo pour que la cité retrouve son âme dans la mesure.
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Et si n’était pas une barrière mais une brûlure qu’il faut apprendre à doser? Dans un monde saturé de paroles brutes , cette réflexion explore « l’art du dire juste » là où la vérité cesse d’être un absolu pour devenir un acte éthique, inscrit dans un cadre, un rythme et une responsabilité, Dire ici ce n’est plus dévoiler mais composer avec la fragilité du réel et de l’autre.
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Entre canons et hôpitaux, la France se découvre au pied du mur. La guerre en Ukraine rebattant les cartes, doit-elle muscler l’État-stratège au risque d’amputer l’État-providence ? Plutôt qu’un faux choix, voici une boussole, faire du militaire le gardien du social, et du social la légitimité du militaire pour éviter la fracture démocratique.
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Et si la musique et la poésie étaient les véritables lois des peuples sans État ?
De Nietzsche à Komitas, de Babadjanian à Aznavour, ce texte explore comment l’art devient une Constitution imaginaire, un code invisible qui fonde la mémoire, la cohésion et la dignité des communautés quand le droit se tait. Entre survie, transmission et simulacre, la beauté devient résistance.
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Et si le droit n’était pas qu’un langage de contraintes, mais une musique à interpréter ?
Comme une partition, il fixe un ordre abstrait que seuls les juges font résonner dans le réel. Ce parallèle entre lois et symphonies révèle la part sensible du juridique, entre rigueur et invention, entre texte et vie, le droit apparaît comme une œuvre collective, fragile et profondément humaine.
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De Clytemnestre à 8 Femmes, c’est toute une mémoire du féminin qui se réveille. Ce n’est pas une simple lecture de film, mais une traversée des siècles pour comprendre comment nos imaginaires façonnent encore le rapport entre femmes, pouvoir et désir. Relire ces figures, c’est aussi relire notre époque, ses luttes, ses fractures et ses espoirs.
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Et si la France qu’on croit défendre n’était plus celle qu’on protège vraiment ?
Entre diasporas fidèles à leurs mémoires et majorité nostalgique d’un passé idéalisé, le pays s’interroge, son identité est-elle une racine ou une promesse ?