Au matin, ma lune a émigré, loin /
dans ces yeux couleur de miel /
Et la ville /
a balayé tous les aèdes…et Rita. /
Entre Rita et mes yeux, un fusil.
--- Mahmoud Darwich
Le 22 juillet 2020, le Premier ministre Jean Castex sortait du Conseil des Ministres en tenant à la main une note manuscrite sur laquelle on pouvait lire : « Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel ? » Trois ans plus tard, c’est fait.
Les députés macronistes qui ont voté le projet de loi sur l’immigration auraient pu perdre leur honneur. Que l’on se rassure car, comme aurait pu dire Brassens : « Par bonheur, ils n’en avaient pas. »
Le président de la République a été surnommé le « pendule » par les Ukrainiens, parce que ses positions balancent d’un côté, puis de l’autre. Ses déclarations publiques sur la guerre menée par Israël à Gaza en fournissent une nouvelle illustration.
Celles qui défendent des idées qui déplaisent au régime : elles sont interdites ou (à peine) tolérées. Celles qui sont organisées par le régime : il est fortement conseillé d’y participer sauf à être qualifié d’ennemi de la République.
Acheter les valeurs qui offrent d’excellentes perspectives de rendement puis les délaisser quand la roue tourne. Et parfois « en même temps ». C’est la diplomatie pratiquée par un gestionnaire de patrimoine.
Politique-fiction : en février 2072, 58 ans après l’occupation de la Crimée et 50 ans après celle du Donbass par la Russie, le Mouvement de la Résistance Ukrainienne lance une attaque sur le territoire russe et fait des centaines de victimes civiles.
Après la création de numéros verts, les consultants « disruptifs » du macronisme lancent une nouvelle mode. A chaque problème, un nouveau cours à l’école.
Septembre, c’est le mois de l’ouverture de la chasse dans la quasi-totalité des départements. Avec l’interdiction des abayas dans les collèges et lycées, le régime macroniste a pris un peu d’avance sur le calendrier.