Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol1…
la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
Au moment même où l'Union européenne ratifiait l'Accord de Paris, le secteur de l'aviation obtenait la garantie de pouvoir poursuivre sa croissance illimitée sans tenir compte de l'impératif climatique. Cette croissance du secteur est agitée comme la raison d'être de la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes alors qu'elle saborde les objectifs de l'Accord de Paris.
L'Accord de Paris, dont les mesures portent sur l'après 2020, va entrer en vigueur d'ici la fin de l'année suite à la double ratification de l'Union européenne et de l'Inde. Une bonne nouvelle qui ne saurait faire oublier que les engagements actuels des Etats conduisent à un réchauffement climatique supérieur à 3°C. Voici quelques propositions pour aller plus loin. Et plus vite.
Par Maxime Combes
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Nicolas Sarkozy vient d'opérer un virage climatosceptique. Hallucinant et désolant. Stratégie minable pour refuser de s'attaquer à notre mal-développement. Mais il n'est pas seul. Plus discrètement, ministres et élus locaux valident des projets incompatibles avec l'impératif climatique. Exemple avec l'autoroute A45, entre Lyon et Saint-Etienne, que Laurent Wauquiez et Alain Vidalies ont entérinée.
Par Maxime Combes
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Matthias Fekl et François Hollande ont annoncé vouloir « demander l'arrêt des négociations du Tafta ». Si elle doit être confirmée par des actes, cette bonne nouvelle, mérite examen : qu'exprime-t-elle ? Quel crédit faut-il lui apporter ? Signifie-t-elle la fin des négociations ? Que change-t-elle vraiment ? Et que devons-nous faire ?
Par Maxime Combes
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Pour Manuel Valls « la démocratie a parlé ». Les élus locaux appellent à ce que les travaux commencent à l'automne. « Consultation illégitime, résultat biaisé » répondent les opposants qui prévoient de maintenir l'occupation du site pour « habiter, cultiver et protéger le bocage ». Si le Oui l'a emporté, la consultation sur le transfert de l'aéroport n'a manifestement pas réglé le conflit.
Quoiqu'on en pense, le Brexit va générer un séisme politique, institutionnel et économique. Un séisme qui ne vient pas de nulle part. Un séisme sur lequel surfent des forces réactionnaires. Un séisme auquel les élites vont vouloir répondre avec des recettes éculées. Un séisme qui doit conduire les forces progressistes à naviguer juste dans un monde d'incertitude. Immense défi.
Le projet de loi relatif à la biodiversité est de retour à l'Assemblée nationale. Malgré les plus vives réserves de plusieurs ONG, les députés devraient confirmer la généralisation des obligations de compensation et la création de banques de biodiversité. Avec deux dangers : l'instauration d'un véritable droit à détruire et les prémices d'une financiarisation de la nature. Décryptage.
Ce samedi, à Saint-Etienne, des milliers de personnes ont brandi un carton rouge au projet d'autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne. Non-sens économique et climatique, ce projet détruirait des terres agricoles indispensables sans résoudre les problèmes de mobilité dans la région.
Lors de la conférence environnementale des 25 et 26 avril derniers, François Hollande a déclaré qu'il engageait le pays à « donner unilatéralement un prix plancher au carbone ». Ségolène Royal vient d'annoncer le montant : 30 euros la tonne. Mesure symbolique, cette proposition masque une dangereuse mansuétude envers le secteur gazier.
Lors de la conférence environnementale des 25 et 26 avril derniers, François Hollande a déclaré qu'il engageait le pays à « donner unilatéralement un prix plancher au carbone ». Ségolène Royal vient d'annoncer le montant : 30 euros la tonne. Mesure symbolique, cette proposition masque une dangereuse mansuétude envers le secteur gazier.